LOGEMENT Le dispositif Duflot, une planche qui grince ?
- Hier soir, visioconférence à la CCI de Nîmes sur le dispositif Duflot.
Visioconférence, hier soir à la CCI de Nîmes. La Chambre régionale a mis les (gros?) moyens pour organiser de Montpellier "un plateau TV", digne des plus célèbres de Karl Zéro… L'objectif étant de relayer l'avis d'acteurs incontournables de la région (Bernard Fourcade, le président de la CCI Languedoc-Roussillon, Philipppe Ribouet, président de la fédération des promoteurs immobiliers et Jean-Jacques Planes, président de la fédération du bâtiment) concernant le dispositif Duflot. Des mesures de ristournes fiscales pour remplacer le dispositif Scellier, abandonné l'année dernière.
En prémices, le président de la CCI Languedoc-Roussillon a évoqué "la souffrance" du secteur bâtiment, qui depuis 2008 voit son activité chuter, crise oblige, alors "que notre région croît d'environ 30.000 personnes chaque année (…) Un tiers des personnes sont jeunes, actives et ont besoin de se loger". De plus, le responsable consulaire a insisté sur "les 60.000 emplois" que draine l'activité dans notre région… Histoire de rappeler aux décideurs politiques l'influence du secteur.
La loi Duflot a pour objet de relancer l'activité par la demande, en accordant aux investisseurs, acquéreur d'appartement, une réduction d'impôt de 18% du prix de leur achat si ces derniers reloueront. La condition étant bien évidement de respecter le plafond du loyer fixé à 8,59 euros le mètre carré. "Par exemple, si vous avez un apparemment qui vous a coûté 200.000 euros, vous bénéficiez d'une réduction de 36.000 euros pendant 9ans", veut illustrer un agent immobilier présent dans la salle.
Si le dispositif paraît séduisant, Alain Penchinat, président de la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) du Gard, est quant à lui assez circonspect sur la classification des zones : B1 et B2. Les villes classées en zone B1 par le gouvernement (Montpellier, Villeneuve-lès-Avignon) profitant de manière pérenne du système. Contrairement aux B2, comprenant notamment Nîmes et Marguerrittes, qui profiteront du système jusqu'à juin. "Nous sommes des professionnels. Nous avons besoin de vision et de rentabilité", plaide le président de la FPI.
"Les contours et les décrets n'ont pas été encore ficelés", rappelle le président de la CCI. Les conseils municipaux ont jusqu'au 30 mars pour adopter une délibération demandant à l'état de prolonger le système… "Nous avons besoin de faire pression sur les politiques. Imaginez, nous sommes en mars. Il faut deux mois pour conclure une vente… Et je ne vois pas les gens investir, si ils ne sont pas sûrs de bénéficier de la réduction d'impôt", explique un chef d'entreprise".
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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