Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 19.03.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 206 fois

19 MARS Première commémoration du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie. J-P.Fournier boycotte !

 

Emotion et recueillement en ce début d'après-midi, au square du 11 novembre à Nîmes. Plusieurs centaines de personnes sont venues rendre hommage à ces milliers de soldats morts durant la longue et douloureuse guerre d'Algérie (1954-1962). A l'origine célébrée en décembre, le gouvernement Hollande a changé la date de la commémoration au 19 mars, jour de la proclamation du cessez-le-feu entre la France et l'Algérie, au lendemain des accords d'Evian. Des accords qui confèrent au pays du Maghreb son indépendance.

"La guerre a duré 7 ans et demi. On a compté plus de 30.000 morts. Essayez de vous rendre compte, on appelait au combat des jeunes de 20 ans, on leur mettait le kaki et on les envoyait au front, sans demander leur avis", explique Gérard, ancien chef de patrouille à Constantine et membre de l'association FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d'Algérie, Maroc et Tunisie). Lors des discours, Raymond Aparicio, président départemental de la FNACA, a salué "l'armée française qui est restée fidèle à la tradition du devoir (...) Cessez-le-feu, quelques mots simples, mais quelle parole de vie et d'espoir".

"En 1962, près de 90% des Français étaient contre cette guerre", réenchérit Gérard. Avec son compère Jean, il fustige la position du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier qui a boycotté la commémoration à l'instar du maire de Nice, Christian Estrosi, et du député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. "C'est pour flatter l'électorat de droite, comme celui des pieds noirs. Le 19 mars est vu pour eux comme un jour de deuil. (…) La date du 5 décembre ne correspond à rien, si ce n'est un trou dans l'agenda du président Chirac", poursuit Gérard. "Et ben, si on est 500 personnes aujourd'hui, ça lui fera 1000 voix en moins à Fournier", conclut Jean.

C.M

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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