Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 20.03.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 175 fois

ALÈS Enlèvement, vol sous la menace d'une arme... Une affaire difficile pour les policiers

Photo d'archives / Objectif Gard

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Une affaire difficile pour les policiers car le mis en cause et la victime n'avaient pas la même version des faits. Restait alors à savoir lequel des deux détenaient la vérité dans cette enquête portant sur un vol de montre Cartier d'une valeur de 4 000 euros.

Les faits remontent au lundi 18 mars en tout début de soirée. Un homme domicilié à Anduze âgé de 36 ans (la victime) sort tout juste d'un bar situé le long du quai Bilina à Alès lorsqu'il se fait aborder par un individu, un Alésien âgé de 34 ans (le mis en cause). À partir de ce moment-là, les deux versions divergent.

D'après la victime, cet homme l'aurait forcé à monter dans son véhicule, l'aurait conduit jusqu'au "crassier" d'Alès, chemin de Montaud et là, sous la menace d'une arme de poing lui aurait volé sa montre de valeur avant de l'abandonner sur place. L'Anduzien serait ensuite retourné à pied au bar alésien pour recueillir des témoignages concernant son enlèvement. Il aurait alors appris que son agresseur se prénommait Sam. Information qu'il ne manquera pas de transmettre aux policiers au moment de déposer plainte. On lui montre alors tous les "Samuel" inscrits dans les fichiers de la police. Bingo, l'un d'entre eux est le "Sam".

Une équipe de la brigade anticriminalité se poste alors devant le domicile du suspect. Et décident de l'interpeller lorsqu'ils constatent que le véhicule de l'Alésien correspond à la description faite par la victime. Lors de l'opération l'individu tente même de se débarrasser d'une arme, un pistolet à grenaille, en la jetant . Placé en garde à vue, l'homme donne une toute autre version des faits. Ce lundi soir, il a bien volé la montre Cartier mais c'est parce que l'Anduzien ne voulait pas lui payer un pistolet qu'il lui avait pourtant commandé. "De plus il nie l'avoir menacé avec une arme" précise une source proche de l'enquête.

Deux versions. Les policiers n'ont d'autre choix que d'organiser une confrontation. Et à la surprise générale, c'est la victime qui est revenu sur son histoire mais en affirmant qu'il n'avait pas commandé d'arme, que le mis en cause l'avait abordé pour lui demander s'il en voulait une. Il serait monter dans le véhicule de l'Alésien qui lui aurait volé sa montre puis il aurait pris la fuite.

Une histoire floue qui se conclut par une "convocation en reconnaissance préalable de culpabilité" dans le bureau du procureur de la république d'Alès en date du 3 avril pour détention d'une arme de 4ème catégorie et vol.

S.Ma

Stéphanie Marin

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