Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 24.03.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 152 fois

NÎMES. Quand le FN demande de débaptiser la place du "19 mars 1962"...

Le "19 mars", n'est pas prêt de faire sécher l'encrier des journalistes… Après les différentes prises de positions politiques, concernant la commémoration, le 19 mars "des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc", c'est au tour de Julien Sanchez d'apporter sa pierre à l'édifice. Dans une lettre ouverte, le conseiller régional bleu marine, demande au maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, de ne pas jouer sur "les deux tableaux" et de débaptiser "au plus vite", la place du 19 mars 1962.

Pour rappel, les opposants à la commémoration estiment que le 19 mars, date de la signature des accords d'Evian, qui  instituèrent le cessez-le-feu de huit années de guerre et accordèrent à l'Algérie son indépendance, est une offense "puisque de nombreux français, Harkis ont été massacrés après cette date".  Pour la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie), cette position a pour objectif de " flatter l’électorat de droite, comme celui des pieds noirs. Le 19 mars est vu pour eux comme un jour de deuil"

S'adressant à Jean-Paul Fournier, Julien Sanchez déclare : "vous avez, suivant en cela Jean-Marie Le Pen et le Front National, manifesté votre désaccord sur ce choix de date et je vous remercie d'avoir sur cette question suivi publiquement notre position historique". Et d'ajouter "j'ai été choqué de constater que parallèlement, vous permettiez dans la ville que vous dirigez depuis 2001, la présence encore aujourd'hui du 19 mars 1962". Plus que la commémoration, la date de l'indépendance algérienne ne semble pas être digérée au FN, dont l'ancien leader, Jean-Marie Le Pen était, rappelons-le, un partisan de l'Algérie Française.

C.M

Coralie Mollaret

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