Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 02.04.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 263 fois

ALÈS Les salariés de Tamaris Industrie plus que jamais déterminés à sauver leur entreprise

Les salariés de la Fonderie de Tamaris fin février, au lendemain de la table ronde en sous-préfecture Photo DR/RM

Les salariés de la Fonderie alésienne de Tamaris ont été conviés à l'initiative des représentants syndicaux à une assemblée générale dont l'objectif était de faire un énième point sur la situation de l’entreprise et des différentes perspectives. Deux événements majeurs auront lieu ce jeudi 4 et mardi 9 avril : Le premier, un procès qui oppose M. Delachaux, ancien propriétaire de l'entreprise au nouveau M. Aiken, ce dernier remettant en cause la validité de certains certificats matière. "Ce jour-là, nous saurons qui de Delachaux ou Aiken sera notre actionnaire. Mais finalement peu importe qui gagne cette affaire, cela ne remplit pas le carnet de commandes" commente Bruno Rivier, représentant de l'Union départementale CGT.

Non, c'est sur le deuxième événement, celui du 9 avril que les salariés portent un regard plus attentif. À cette date, le tribunal de commerce de Nîmes (cliquez ici) devra statuer sur l'avenir de Tamaris Industrie. Trois scénarios possibles. Un, la prolongation du plan de sauvegarde en cours. Deux, le placement de l’entreprise en redressement judiciaire. Trois, la mise en liquidation judiciaire. "En attendant le jugement, les salariés prennent leurs dispositions pour ne pas laisser flotter l'entreprise aux quatre vents. Nous avons d'ailleurs écrit un courrier adressé au ministère de la Défense et à celui du Redressement productif pour qu'ils nous viennent en aide afin de sauver cette entreprise où le savoir-faire est unique en Europe, et dont la spécificité relève du caractère stratégique pour notre défense." À croire que le message de François Lamy, le ministre de la Ville qui avait été interpellé par les salariés de Shelbox et de Tamaris lors de sa visite à Alès, n'a pas été bien transmis (Lire ici). "Les salariés avec la CGT sont déterminés à se battre pour préserver et sauvegarder leur entreprise et ce quelque soit le propriétaire" réaffirme Bruno Rivier.

S.Ma

Stéphanie Marin

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