Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 13.04.2013 - stephanie-marin - 4 min  - vu 157 fois

ALÈS Enquête téléphonique (I) : L'Agglo doit donner la priorité au développement économique

Alès Agglomération présentait hier, à l'Espace Cazot les résultats de son enquête téléphonique menée du 18 au 22 mars 2013. Photo DR/S.Ma

Alès Agglomération n'a pas à rougir des résultats de l'enquête téléphonique, la douzième en tout, révélés hier, vendredi 12 avril, lors d'une cérémonie organisée en grande pompe à l'Espace Cazot à Alès. Du 18 au 22 mars, les téléphones ont sonné dans 50 000 foyers, 34 000 appels ont décrochés, et 8 427 habitants du territoire ont bien voulu prendre le temps de répondre aux vingt questions posées par les enquêteurs, dont dix sur Alès Agglomération et dix autres sur la commune, aujourd'hui, c'est Alès qui nous intéresse. 8 427 en 2013 soit presque le double par rapport à 2012, logique l'agglo s'est agrandie. Objectifgard.com a sélectionné quelques questions, les plus intéressantes, sachant que nos internautes pourront retrouver l'intégralité du questionnaire en cliquant ici.

Alès Agglomération

Pensez-vous que cette nouvelle agglomération (Alès Agglomération) est une chance pour l’avenir de notre territoire ?

Oui tout à fait : 45,5% - Oui peut-être : 39,5% - Non pas vraiment : 9,4% - Non pas du tout : 2% - Sans opinion : 3,6%. À Max Roustan, président de l'agglo de réagir faisant référence aux nombreux couacs qu'a engendré l'élargissement du feu Grand Alès. "Ils ont compris que s'ils veulent aller plus loin, il faut agrandir le territoire. Il faut le partager avec le plus grand nombre. Alors oui, il y a toujours des opposants à cet Alès Agglomération mais je tiens à préciser qu'hier (jeudi 11 avril, Ndlr), nous avons voté le budget de l'agglo à l'unanimité, ce qui est assez exceptionnel, on ne s'y attendait pas et surtout je n'avais pas de fusil sur moi" s'est-il amusé. Toutefois dans le détail, une commune sur les 50 s'est faite remarquée :  Massillargues-Atuech dont 54 % des habitants ont répondu "non" à la question. Peu surprenant puisque les élus de ces terres défendaient et défendent encore par ailleurs, aux côtés d'Alain Beaud, président de la Communauté de communes Autour d’Anduze (2C2A) et maire de Saint-Sébastien d’Aigrefeuille, la 2C2A entérinée lors de la création d'Alès Agglomération.

Les élus d'Alès Agglomération travaillent actuellement à l'élaboration d'un projet de territoire pour les dix prochaines années. Quelle doit être, selon vous, la priorité du territoire pour les années à venir ?

Le développement économique et industriel : 55,8% - La qualité de vie et l'environnement : 27,5% - Le tourisme : 6% - Les loisirs : 5,5% - La ruralité, le monde agricole : 5,2%. Pour faire valoir cette réponse, Max Roustan a invité à ses côtés Jalil Benabdillah, PDG de la société alésienne SD Tech, créée en 1999 avec son associé Aziz Aït Amer. L'entreprise est spécialisée dans l'analyse, la transformation et la formation dans le domaine des poudres ultrafines (micronisation, nano broyage, classification, granulation, etc...). Cette société fondée par un pur produit alèsien, puisque Jalil Benabdillah est un ancien de l’École des Mines, fait aujourd'hui partie des 30 PME les plus innovantes de la région Languedoc-Roussillon. "Nous avons pu y arriver grâce aux aides de la collectivité" se satisfait le PDG, "entre autres"aurait-il fallu ajouter. À Max Roustan de reprendre : "Nous faisons tout ce qu'il faut pour créer un environnement favorable aux entreprises notamment en terme de travail, mais aussi d'environnement et de santé avec un hôpital de qualité. Et je tiens à préciser que lors du vote du budget, nous avons attribué sept nouveaux terrains à sept entreprises."

L'agglo a joué un rôle majeur pour réindustrialiser les sites Richard-Ducros qui emploieront bientôt 200 personnes. Pensez-vous que l’Agglomération doit continuer à s’investir dans la redynamisation économique et l’emploi ?

Oui tout à fait : 72,2% - Oui peut-être : 15,7% - Non pas vraiment : 2,3% - Non pas du tout : 0,8% - Sans opinion : 2%. Le oui l'emporte, sans surprise, quelle autre réponse donner à cette question. Là encore, un témoignage a été apporté par Frédéric Valat, le dirigeant de la société SGAI Cévennes qui vient de s'installer sur le site Ducros, pour conforter le président de l'agglomération dans son investissement. "C'est un sujet brûlant. Ça a été une terrible nouvelle lorsque nous avons appris la fermeture de Richard-Ducros. Mais l'agglo s'est mise en marche seule moralement et économiquement pour mettre la main sur ce patrimoine. Un symbole fort pour un bassin qui a suffisamment souffert de la désindustrialisation."

Le Pôle métropolitain Alès-Nîmes, travaille aujourd'hui autour de trois axes principaux  : les déplacements, le très haut débit et la ressource en eau. Pensez-vous que cette coopération doit se renforcer sur d'autres grands projets ?

Oui tout à fait : 46,3% - Oui peut-être : 35,6% - Non pas vraiment : 10,4% - Non pas du tout : 2% - Sans opinion : 5,7%. Max Roustan défend sa position : "Géographiquement parlant, Nîmes est à tous les axes, Alès est en retrait. Alors si on veut développer notre territoire nous devons travailler avec Nîmes. Il s'agit d'un accord avec lequel nous allons travailler sur les besoins de chacun, c'est du gagnant-gagnant. Après le viaduc de Courbessac, nous avons d'autres projets en cours d'étude." À suivre...

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

Stéphanie Marin

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