Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 21.04.2013 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 573 fois

EN IMAGES. ABRIVADO. Ces Nîmois dopés à l'adrénaline taurine !

Ca se bouscule au Victor Hugo… A 13h tapantes, le premier coup de canon actait le début de la bouvine tant attendue ! Tout était mis en place le long du boulevard pour que la course camarguaise de déroule sans accroc  : policiers municipaux bien équipés, barrières métalliques dont les barreaux étaient assez espacés pour laisser passer les attrapaïre (nom provencal donné aux jeunes qui tentent d'attraper les taureaux au cours des abrivados), et personnel de la croix-rouge française, pour palier aux bobos plus ou moins graves.

Premier abrivado nîmois de la saison, les sept taureaux de la manade de Bernard, de Colombet, ont enchainé les aller-retours, élégamment escortés par les gardians.

"Regardez les attrapaïre ! Ils tentent de soudoyer les cavaliers afin qu'ils aillent moins vite pour pouvoir attraper les taureaux", lance Linda une aficionada.  Appareil photo à la main, elle garde un oeil sur son fiston, le petit Samuel, 5 ans, qui aimerait bien faire comme "les grands" : courir après le taureau sur la piste goudronneuse.

Les attrapaïre : Laurent, Mathieu, Antoine, Jd, Gregory et Bernard, le manadier.

Cet après-midi, il faillait bien avouer que les bestiaux étaient impressionnants : 450 kg de muscles et de cornes. Une rapidité incroyable que les 8 cavaliers ont maitrisé avec aplomb.

 

Après une dizaine de va-et-vient, un nouveau coup de canon annonce la fin de l'abrivado. Aucun blessé grave n'est à déplorer. Juste quelques éraflures, et un jean bon à jeter à la poubelle… Mais qu'importe, les Nîmois dopés à l'adrénaline taurine se dirigent vers les bars et autres cafés. En ce dimanche après-midi grisonnant, la fête continue.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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