Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 22.04.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 430 fois

MUSÉE DE LA ROMANITÉ. La maquette exposée à la galerie Courbet

La maquette du musée de la romanité. D.R/C.M

Elle vient tout juste d'arriver ! Samedi dernier, la ville de Nîmes a accueilli le prototype de ce que devrait être le futur musée de la romanité. Le projet phare, pour ce deuxième mandat, de l'équipe Fournier. Réalisée par l'architecte Elizabeth de Portzamparc, la maquette est exposée dans la galerie du musée archéologique, boulevard amiral-courbet et est visible du mardi au vendredi, de 10h à 18h.

Présenté à Paris en janvier dernier, à l'occasion du salon SIMESITEM du Louvre, le musée de la Romanité devrait mesurer 17 mètres de haut pour 15 mètres de large. Le coût officiel de cet équipement touristique et économique, bâti face aux arènes sur un terrain de près de 8 500 mètres-carrés, est estimé à  38 M€ hors taxes, soit 45, 450 M€ ttc (valeur mai 2012)

La bâtisse se veut volontairement “moderne” pour contraster avec ses voisines, les arènes, “sans pour autant les concurrencer !“, nous avait confié Yasmine Charkaoui, chef de projet. “Nous ne pouvions pas abandonner totalement l’architecture contemporaine (…) Et le mimétisme aurait été une erreur fondamentale. Nous voulons faire dialoguer les deux structures“, explique l’architecte Elizabeth de Portzamparc, qui précise avoir opté pour “de la légèreté qui caractérise l’évolution” de sa discipline.

Telle “une toge” blanche, la façade du musée est constituée d’une mosaïque de carreaux en verre plus ou moins opaques. Ses lignes “modernes, fluides, presque féminines”, contrastent ainsi avec les arènes, ce “lieu de combat, de sang“, rajoute Elizabeth de Portzamparc. Un esprit qui n’est pas sans rappeler celui du couple Maison Carrée et Carré d’Art, dont ce dernier a été conçu par Norman Foster sous la municipalité Bousquet.

C.M

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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