EN IMAGES. 1ER MAI. "La lutte des classes est toujours d'actualité"
Après la pluie, le beau temps… Ce matin, les centaines de militants syndiqués CGT, Solidaires, FSU ainsi que les membres du Front de gauche l'ont vérifié à leurs dépens. A 10h, place des Carmes à Nîmes, les parapluies étaient peu nombreux, à l'occasion de la traditionnelle manifestation du premier mai. Une manifestation internationaliste dont le mot d'ordre "est encore et toujours, la fin de l'austérité dans les pays européens", scande Jérome Redon, du syndicat CGT Cheminot.
Sur le muret qui quadrille l'église Saint-Baudile, une militante bien emmitouflée dans sa doudoune rouge lance "à vue de nez, il y a plus de policiers que de manifestants !". Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le cortège commençait à se former, les manifestants ont doucement afflué, afin d'entamer une marche direction Maison Carrée. Les premiers rayons apparurent soudain.
Dans l'hétérogène foule, les discussions vont bon train. "Si ça continue, on va devenir comme la Grèce ou l'Espagne en récession. Il faut une autre politique économique. Une politique de relance, de nouvelles mesures pour l'industrie. Et il faut aussi augmenter les salaires des gens (…) L'argent il y en a. Savez-vous que les exonérations d'impôts des entreprises et des grands patrons coûtent 300 milliards à la France ?!", explique Jérome Redon. Et si la manifestation du premier mai n'est pas comparable numériquement aux mobilisations d'antan, le responsable syndical impute cette désaffection à "la lutte des classes" qui est niée aujourd'hui "alors qu'elle est toujours d'actualité. "Nous sommes en pleine lutte. Les ouvriers, les employés. On voit que les intérêts ne sont pas les mêmes et il faut nous battre pour nos droits".
Présent dans la manifestation, le NPA alerte sur la montée de l'extrême droite. "Le FN a toujours été fort dans le Gard. Rappelons que la première ville a être tombée est Saint-Gilles dans les années 90. Mais attention, comme la politique UMP/PS est pareille, certains leaders frontistes, avec des discours simples et des raccourcis font succomber les gens (…) Le FN ne défend pas les salariés et ouvriers, il ne prend pas position concernant la retraite à 60 ans, mais préfère les discours nationalistes et de repli sur soi".
En musique, les manifestants sont arrivés devant la Maison Carré, nez à nez avec les derniers coureurs du marathon. Et une manifestation supplémentaire avec des messages similaires à ajouter aux actifs des syndiqués. "J'aimerai bien qu'un jour ça change", conclue avec humour, Jérome Redon.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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