Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.05.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 192 fois

NÎMES. Les commerçants se pomponnent pour la feria

J-1 avant le grand coup d'envoi de ces cinq jours d'intenses festivités ! Aujourd'hui, c'est l'effervescence au boulevard Victor Hugo, à tel point que les commerçants ne savent plus où donner de la tête, enssevelis sous les tentes blanchâtres, les caissons et les tireuses à bière…. Tiens la bière, parlons-en de la bière ! Ce secret jalousement gardé par les professionnels nîmois qui ne vous donneraient pour rien au monde le nombre de litres prévus pour étancher la soif des fêtards.

En bas du Victor Hugo, Mr Ratel, le directeur de la Grande Bourse est en ébullition, enchainant les va-et-vient. Pour la feria, ce n'est pas moins de 12 tentes qui sont en passe d'être installées devant son café. Et avec elles, leur lot de frigos et de tireuses à bières. "C'est le rush" glisse le propriétaire, avant de retourner vaquer à ses multiples occupations.

A quelques mètres, Rémy et Théo sont plus loquaces. Associés de l'entreprise Tradition Taurine, les membres de la petite équipe sont aussi en plein préparatifs… Dépourvus de local sur le Victor Hugo, les deux jeunes gens ont loué à la municipalité une parcelle de trottoir, pour y installer trois chapiteaux blancs. "Nous proposons la même formule que l'année dernière… Ah si, nous avons un petit plus : les coquillages", explique Rémy.

Plus haut, les yeux des passants sont éblouis par d'énormes projecteurs jaillissant du trottoir et un grand écran lumineux qui surplombe le café Victor Hugo. "Nous sommes les seuls à avoir cet écran", informe fièrement son propriétaire, Nicolas Delprat. Durant ces cinq jours, des milliers de personnes sont attendues à son bar. "En fait, c'est la récompense de notre travail toute l'année. Si nos clients sont satisfaits de nos services, ils reviennent chez nous à la feria", ajoute Nicolas Delprat.

Derrière le comptoir, sa fine et jeune troupe s'active pour mettre en place toute la logistique… Ca va bouger au Victor Hugo. La grande cacophonie des différents styles musicaux donnera aisément la traditionnelle et harmonieuse mélodie de la feria. D'ailleurs, les autres bars à proximité du "centre nevralgique Hugo" l'ont bien compris… "Nous allons seulement mettre des comptoirs à partir de vendredi. La musique de nos collègues est assez forte. Ici on pourra s'entendre parler", explique avec une pointe d'humour, le directeur de l'Arena Café, qui a prévu au besoin quelques parapluies...

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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