Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 19.05.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 279 fois

NÎMES EN FERIA : De Sylvain Fraysse à Gaston Doumergue, des commerçants à la mine aussi grise que le temps. Une après-midi en images…

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Triste journée sur Nîmes. Les fortes pluies qui se sont abattues une grande partie de la journée sur la ville ont entraîné une pluie d'annulations : corridas, concerts... Pour tromper à la fois l'ennui et la pluie, les touristes et les nîmois se sont tournés vers les expositions et les événements d'intérieur.

Sylvain Fraysse en pleine séance de dédicaces

Au Carré d'Art, par exemple, on pouvait tomber sur l'artiste Sylvain Fraysse qui dédicaçait des sérigraphies numérotées de l'affiche de la Feria dont il est le concepteur. De nombreuses personnes ont patienté pour décrocher la signature du jeune plasticien et pour pouvoir échanger quelques mots avec lui. Ceux qui ont manqué la dédicace auront le droit à une séance de rattrapage, demain de 15h30 à 17h. Même endroit. Même temps ?

Christophe Chalvidal, directeur de l'Impérator (complètement à gauche) et Françoise Dumas, députée, écoute le président du CODA, Guy Taboulay

A l'Impérator, on a rendu hommage au Président de la République Gaston Doumergue. Ce personnage hors-norme, né à Aigues-Vives, est l'homme politique français le plus "titré" de tous les temps puisqu'il a été député du Gard pendant 17 ans et Sénateur pendant 14 ans, a expliqué Guy Taboulay, le Président du CODA - Comité d'Organisation Doumergue Anniversaire. L'homme est également considéré comme le sauveur de la corrida et comme l'un des premiers aficionados. Preuve de son amour pour la tauromachie, il est né il y a 150 ans, la même année que la première corrida à Nîmes. Bon d'accord, il ne l'a pas fait exprès mais le symbole est amusant.

restaurants déserts pendant la Feria

Enfin, comment ne pas avoir une pensée pour tous les commerçants ? Eux qui font une grande partie de leur chiffre d'affaires pendant la Feria voient les bancs de leurs terrasses bâchées complètement déserts. Sous la pluie, la paëlla ou la gardianne de taureaux ne font plus envie à personne. Au restaurant "Camargue Evenement", sur le Victor Hugo, la patronne décrit une situation "catastrophique, même si on a un peu d'habitués et que ça nous sauve un peu". Du côté des recettes, c'est moitié moins que l'an dernier. Situation identique quelques mètres plus haut dans une sandwicherie. Les trois hommes qui tiennent l'emplacement n'ont "jamais vu ça en 17 ans, depuis qu'on vient". Pour eux aussi, ils estiment leurs pertes entre 30% et 50% de moins que l'an dernier. "On est les sinistrés de la Feria", en plaisante un commerçant qui concède quand même avoir le coeur lourd.

TD

Tony Duret

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