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Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 30.05.2013 - stephanie-marin - 3 min  - vu 1020 fois

ALÈS Le Cora Drive, une affaire qui roule !

Le Cora Drive d'Alès a ouvert ses bornes le 19 mai 2012. D'ici fin 2013, les 59 magasins de l'enseigne auront leur drive. Photo DR/S.Ma

Publi-reportage. Le 19 mai 2012, l'hypermarché Cora implanté à Alès depuis 1984 (après le rachat des magasins Radar) lançait son drive, trois ans après que le premier magasin de l'enseigne ait testé le concept. Un an après, le bilan est simple : Le Cora Drive est une affaire qui roule !

Le concept ? Cindy, Aurélia, Aurélie, Régine, Sarah, Patrice et Gaétan, sept préparateurs de commandes, salariés en CDI, chapeautés par un responsable, Jérôme Sourbes, font les courses à la place des clients qui viennent ensuite les récupérer sur un emplacement dédié à cet effet, en bordure Quai du Mas Hours à Alès. Et tout cela sans frais supplémentaire. Nombreux se sont laissés séduire à l'instar de Francine, 56 ans, domiciliée à Rousson. "Avant, je n'étais pas vraiment pour ces drive. J'aimais aller aux magasins pour faire mes courses, choisir moi-même mes produits et notamment les fruits et légumes. Mais suite à une intervention chirurgicale à la main, je me suis laissée tenter." C'était il y a un mois et depuis, Francine y a pris goût. "C'est un réel avantage, on gagne du temps, on ne se disperse plus dans le magasin et puis on peut contrôler le montant de ses courses" lance-t-elle en ouvrant la porte arrière de son véhicule pour qu'Aurélia, la préparatrice de commandes puisse y glisser les sachets.

Des fruits, des légumes, des produits surgelés, boissons, produits d'entretien, animalerie, loisirs, près de 20 000 références sur les 200 000 du magasin se trouvent sur le site internet de Cora, prêts à être commandés. "Nous avons même des produits frais régionaux, et cela, Cora est la seule enseigne à le faire" précise Olivier Delescluse, directeur du Cora d'Alès.

3% du chiffre d'affaires du Cora

Tout le magasin bénéficie d'un système de géolocalisation pour éviter que les préparateurs de commandes ne perdent le nord. Photo DR/S.Ma

Comme dans une petite fourmilière, les sept salariés s'activent dans l'arrière-boutique de l'hypermarché, les yeux rivés sur l'ordinateur de contrôle qui annonce le nombre de commandes et l'heure de réception. Pas le temps de traîner, la satisfaction du client est en jeu. Ainsi, pour être le plus rapide possible, tous les produits du magasin ont été géolocalisés. C'est Jérôme Sourbes qui a eu en charge ce long et fastidieux travail avant même que le Cora Drive n'ouvre ses bornes. "Il y a deux sortes de commandes. Il y a la "ramasse", c'est-à dire celle de la veille et que nous récupérons le matin quand nous arrivons, à 5 heures du matin. Et puis il y a "le picking", les commandes qui sont passées le jour-même et qui doivent être récupérées par les clients au minimum deux heures après. Là, il faut être rapide et notamment en fin de semaine où l'affluence est très importante." Si le nombre de clients passés à la borne depuis un an n'a pas pu nous être communiqué, il faut savoir que le Cora Drive représente 3% du chiffre d'affaires global du magasin alésien. "Nous sommes satisfaits, mais nous comptons atteindre les 5 à 6% du CA au cours des deux années à venir" affirme le directeur qui envisage déjà d'augmenter le nombre de pistes de réception ainsi que de se lancer "d'ici la fin de l'année dans la livraison à domicile". "Les modes de consommation ont changé, il faut savoir s'adapter. L'idée, c'est de créer un deuxième magasin virtuel et de jouer sur la proximité avec le client." Et des projets, le directeur en a encore plein la tête dont un tout particulièrement avec le développement de l'achat en ligne hors alimentaire. Nous n'en saurons pas plus, à suivre donc...

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Stéphanie Marin

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