Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 31.05.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 123 fois

AUTO-ENTREPRISE Les Poussins piaillent contre la future réforme, le député Verdier répond

Capture d'écran.

Depuis le mois d'avril, Sylvia Pinel, la ministre de l'Artisanat, prévoit de lancer une réforme du régime de l'auto-entreprise. Si la ministre va jusqu'au bout de son idée, les auto-entrepreneurs qui exercent leur activité à titre principal ne bénéficieront de ce régime que pendant deux ans. Ils devront ensuite changer de statut. Le but étant que le régime de l'auto-entreprise garde sa vocation de tremplin et ne devienne pas un statut définitif.

Tout cela, faut-il le répéter, si elle va au bout de son idée. Car depuis quelques jours, un collectif composé "d'auto-entrepreneurs et de citoyens, apolitiques, transpartisans et indépendants de tout syndicat" a lancé un mouvement sur le net pour défendre leur statut. "La situation des auto-entrepreneurs était déjà fragilisée par la récente hausse des cotisations sociales et par l'injustice fiscale que représente le format actuel de la Cotisation Foncière des Entreprises pour les auto-entrepreneurs. La proposition du gouvernement de limiter dans le temps le régime de l'auto-entrepreneur, risque de briser l'intérêt de ce régime et mettrait en difficulté des centaines de milliers d’entre nous" explique le collectif sur son site internet. La sauce commence à prendre et notamment dans les médias. Pas de quoi faire "piou-piou" pour Fabrice Verdier, député gardoisz et membre de la commission des affaires économiques de l'Assemblée. Il a d'ailleurs tenu à répondre à ce collectif des poussins.

"Ne perdons pas de temps en faux débats. Les auditions des artisans, des représentants des métiers et des auto-entrepreneurs menées récemment par les députés de la commission des affaires économiques l’ont démontré : Pour certains métiers, le statut d’auto-entrepreneur permet de démarrer rapidement une activité. Pour d’autres, il reste un tremplin très utile pour créer une entreprise. Pour d’autres encore, il doit demeurer un statut de transition, car sinon, il crée une concurrence déloyale pour des milliers d’artisans et de petites entreprises de France.

Ce n’est ni tout blanc, ni tout noir. L’intelligence, c’est avoir parfois le sens de la nuance et faire preuve de bonne foi !

Heureusement, le gouvernement et la ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme, Sylvia Pinel travaillent à une réforme qui va aider les créateurs d’entreprise à développer leurs activités, protéger les bénéficiaires de ce statut et mettre fin aux abus et à la concurrence déloyale.

C’est simple à comprendre. Ceux qui caricaturent ce projet de réforme en cours de mise au point mènent un combat idéologique et partisan qui ne profitera à personne."

S.Ma

Stéphanie Marin

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