Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 01.06.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 399 fois

NÎMES : Les médecins qui iront dans les quartiers sensibles seront mieux protégés

« Il est inadmissible que des médecins se fassent caillasser ou insulter. C’est insupportable », s’indignait ce matin Jean-Paul Fournier dans les salons de la mairie à l’occasion de la signature d’un protocole sur la sécurité des médecins. Pourtant, la réalité des praticiens qui exercent ou qui interviennent dans des quartiers sensibles fait froid dans le dos. Rien que dans le Gard, comme l’a rappelé Bruno Kezachian, Président du Conseil de l’Ordre des Médecins du Gard, « il y a une agression physique ou verbale par semaine sur un médecin ». C’est pourquoi l’Ordre a tiré la sonnette d’alarme. Et visiblement, la sonnette devait être suffisamment puissante car elle a alerté à la fois le Préfet du Gard, représenté ce matin par sa Directrice de cabinet Julie Bouaziz, le Procureur de la République Laure Beccuau ainsi que le Président de SOS Médecins, le docteur Alain Valeau.

De gauche à droite, Bruno Kezachian, Laure Beccuau, Jean-Paul Fournier, Julie Bouaziz et Alain Valeau

Toutes ces personnes étaient réunies pour signer un protocole en sept points : la désignation par la Police de référents attitrés ; les démarches de dépôt de plainte facilitées ; l’association du Conseil de l’Ordre des Médecins aux choix d’emplacements des nouvelles caméras de vidéo-protection ; la mise en œuvre d’une procédure d’accompagnement des visites à domicile des médecins de garde dans les quartiers sensibles ; une procédure d’accompagnement policier en cas de problème de sécurité avéré ; la communication par le Parquet des suites données aux dépôts de plainte et la participation d’un représentant de l’Ordre des Médecins aux réunions des groupes de sécurité territorialisés.

Julie Bouaziz a fait savoir à Jean-Paul Fournier que ce plan, qui est dans la continuité du protocole départemental signé en février dernier (lire notre article), « va au-delà de ce qui était prévu ». Laure Beccuau, elle, a expliqué que le Parquet aura « une réactivité absolue en cas d’infraction » et rappelé qu’une agression sur un médecin est « une violence avec circonstances aggravantes ». A bon entendeur…

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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