Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 21.06.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 324 fois

NÎMES : En réponse aux agressions, Jean-Paul Boré propose « l’office de la tranquillité »

Jean-Paul Boré et Sophie Carrière

Hier soir, dans les locaux de l’association Tous Pour Nîmes et son Agglomération (TPNA), Jean-Paul Boré a reçu une dizaine de représentants des associations de lutte contre l’homophobie. Après la présentation des différents membres qui composent l’association dont la présidente Sophie Carrière, Christian Sabatier de l’association Action 9, basée au Chemin-Bas-d’Avignon, s’est agacé d’une recrudescence  de l’homophobie qu’il a constaté depuis quelque temps : « On se sent beaucoup moins sécurisé et encore plus depuis le vote sur le mariage gay. Ca a réveillé l’homophobie », constate-t-il avant d’enchaîner sur une triste expérience : « En juillet 2012, j’ai été agressé au Chemin-Bas-d’Avignon. J’ai déposé plainte pour acte homophobe et menaces de mort. J’ai attendu un an pour que mon agresseur soit entendu ! Je suis très inquiet pour mon avenir et pour celui du milieu homosexuel ». En bout de table, Jean-Paul Boré prend des notes. Une femme rebondit sur les propos de Christian Sabatier, une autre réplique. Le débat est lancé. C’est ça les réunions de Tous Pour Nîmes et son Agglomération.

Christian Sabatier de l'association Action 9

Après plusieurs interventions, Jean-Paul Boré - comme aurait pu le faire un candidat à une élection -  expose sa vision : « Avec le mariage gay, les homophobes ont perdu une bataille historique et, nous les démocrates, en avons gagné une historique. Je propose que le maire d’une ville, qui est aussi officier de police judiciaire, décrète qu’à toute réaction homophobe, la ville se porte partie civile ». Et d’ajouter : « On se doit également de pouvoir répondre immédiatement à quelqu’un qui porte plainte. Pour cela, nous pensons créer l’office de la tranquillité qui sera ouvert 24h/24h et 365 jours par an. Des personnes répondront aux questions des nîmois. Enfin, il est important que les mouvements associatifs fassent partie de la gouvernance ». Une dernière mesure qui semble convenir parfaitement aux membres des associations.

TD

Tony Duret

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