Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 24.06.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 185 fois

PISSEVIN/VALDEGOUR. Moins 100 € sur les factures pour se chauffer d'ici janvier 2014 !

Ce matin à la mairie. D.R/C.M

Se chauffer coûtera moins cher d'ici 2014... A contre courant de la tendance nationale, la ville de Nîmes, qui vient de sceller une DSP avec l'entreprise Dalkia, a annoncé une baisse des prix pour se chauffer grâce à l'instauration d'un chauffage urbain pour les quartiers de Pissevin et Valdegour.

"Alors qu'aujourd'hui les prix pour se chauffer ne cessent d'augmenter, à Nîmes c'est l'inverse qui va se produire. D'ici janvier 2014, les 20.000 habitants des quartiers de Pissevin et Valdegour verront leur facture baisser", lance fièrement Hèlène Alliez-Yannicopoulos, adjointe au maire, déléguée au développement durable. Sur les rails depuis plus de trois ans, une nouvelle DSP de 25 ans vient d'être signée entre la ville de Nîmes et l'entreprise Dalkia pour l'instauration d'un chauffage urbain dans les quartiers de Valdegour et Pissevin.

"C'est presque une opération blanche pour la ville qui ne met à disposition de l'entreprise privée que les équipements contre une contribution de 150.000 euros", poursuit l'élue locale. De son côté, Dalkia met sur la table 9,5 millions d'euros pour entamer d'importants travaux : construire ou rénover quatre kilométrés de tuyaux chargés de transporter la chaleur de l'incinérateur de Nîmes juqu'aux quartiers de Valedgour et de Pissevin. "Longtemps le chauffage urbain a été mal vu, en raison de l'image des grandes barres et tours des années 60. Mais aujourd'hui, il permet vraiment de réduire l'impact négatif sur l'environnement et de faire des économies", ajoute l'adjointe au maire.

Sur le papier, les avantages sont séduisants : une baisse de 29% des prix, effective dès le 1er juillet pour les bailleurs sociaux et répercutée début janvier pour les usagers locataires. Une réduction de 16.000 tonnes de CO2 par an est aussi avancée par la municipalité… "Au niveau des usagers la baisse devrait tourner autour des 100 euros par an. C'est déjà ça", poursuit Hèlène Alliez-Yannicopoulos. Et de conclure : "ce projet est un projet d'avenir. Il pourrait rendre plus attractif le territoire en attirerant de nouvelles entreprises ou ménages et pourquoi pas impulser de nouveaux quartiers". Affaire à suivre…

C.M

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio