Depuis hier soir, des dizaines de fans de Johnny campent aux portes des arènes de Nîmes, en attendant l'arrivée de leur idole. Tatouages, t-shirts et esprit rock 'n' roll sont de rigueur !

Etre fan ce n'est pas de tout repos ! Depuis hier soir, des dizaines de spectateurs campent devant les portes des arènes de Nîmes. Ce soir, à 21h leur "idole", leur "dieu", leur "Johnny" donnera le dernier concert de sa tournée "Born Rocker Tour". Après les "évènements" de 2009 où le chanteur septuagénaire avait été hospitalisé d'urgence suite à une opération pour une hernie discale, les fans trépignent d'impatience de retrouver leur star, des tatouages pleins les bras et un t-shirt à son effigie... Le "minimum" requis pour tout fan qui se respecte.

"C'est très certainement la der des ders ce soir… Moi j'arrive de Montpellier et je suis là depuis 2h du matin. Vous savez, les places sont chères, on veut être au premier rang, sinon autant rester chez soi et le regarder à la télé", explique Franck qui fête aujourd'hui ses 38 ans. Assis sur une serviette, il attend sagement un de ses camarades parti en "pause pipi" pour y partir à son tour.

Installés les uns derrière les autres, les fans respectent l'ordre d'arrivée. Et pas question de se doubler, sous peine d'être publiquement vilipendé : "Dans les concerts de Johnny on se respecte. On n'est pas là pour mettre le bordel", prévient Josy, 70 ans. "C'est vrai qu'aujourd'hui ce n'est pas comme certains concerts à Paris où des gens mettent leur tente 3 jours avant le concert et partent dormir à l'hôtel", tempère David. A 24 ans, ce "petit jeune" est arrivé de Gardanne ce matin à 5h. "Ce sont mes parents qui m'ont fait découvrir Johnny". "Ça a bercé notre enfance", renchérit son ami Steven d'Orange. Leur chanson favorite? "Quelque chose de Tennessee". Les passionnés poussent bien volontiers la chansonnette : "On a tous quelque chose en nous de Tennessee… Cette volonté de prolonger la nuit… Ce désir fou de vivre une autre vie". Ce soir, la vie des milliers de fans sera marquée par un énième concert... "On aimerait que ça ne finisse jamais", conclut Patrick, 35 ans, de Lyon.

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Coralie Mollaret

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