Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 29.06.2013 - abdel-samari - 2 min  - vu 154 fois

ÉCONOMIE L’avenir de l’immobilier en débat à la CCI Nîmes

CCI de Nîmes

CCI de Nîmes

120 participants représentant l'ensemble des professions de l'immobilier ont été accueillis à la CCI par le Président Henry Douais lundi 24 juin qui a placé l’appui aux entreprises de services au cœur du plan stratégique de la CCI Nîmes.

Cette soirée dédiée à un secteur important de l'économie des services, était organisée à l'initiative de Jean Loup Calini vice-président services à la CCI Nîmes, avec le concours de l’Agence Départementale d’Information sur le Logement (ADIL), la Fédération Bancaire Française du Gard, la Chambre des Notaires du Gard, l’Observatoire de l’Immobilier du Gard, les agents immobiliers.

La 1ère partie était consacrée à l'état de l'immobilier dans le périmètre géographique du Scot Sud Gard, incluant donc Nîmes et sa région. Malgré une croissance démographique soutenue et des programmes locaux de l'habitat en progression, l'ADIL du Gard a mis en évidence une stabilité des loyers, le montant moyen de baisse des loyers étant de l'ordre de 25 €, contre 10 € pour les loyers a la hausse. De son côté, l'observatoire de l'immobilier a pointé une diminution contrastée du volume des transactions immobilières sur les 12 derniers mois, puisqu’elle va de moins 16 % à Uzès a moins 28 % à Nîmes (mais on descend à moins 40% à Alès), avec des prix de vente à la baisse. C’est sur ce constat d’un marché plutôt déprimé, que s’est engagée la table ronde traitant du rôle des notaires et des banquiers dans les

transactions immobilières.

Ces derniers ont rappelé quelques règles immuables et des bonnes pratiques, tout en confirmant la baisse des en-cours de crédit à l’habitat, avant que soit abordée la réforme programmée de la loi Hoguet qui réglemente la profession. S’ils reconnaissent qu’ils portent une part de responsabilité dans certaines dérives ayant notamment conduit à laisser se développer des pratiques du métier moins rigoureuses via l’auto entrepreneuriat, ou la multiplication des mandataires, les agents immobiliers attendent aujourd’hui de l’Etat une évolution de la loi significative : réaffirmation du rôle de conseil de l’agent immobilier, obligation de formation continue, reconnaissance d’un métier parfois galvaudé et mal considéré.

Après un jeu de questions-réponses animé avec la salle, Jean-Loup Calini a annoncé qu’il se rendait dès le lendemain avec Jérôme Exbrayat, agent immobilier, à l’Assemblée Nationale pour faire entendre une voix de la filière immobilière dans un esprit constructif et de préservation de l’emploi : un RDV important avec le député Golberg, rapporteur sur le projet de loi sur l’accès au logement et l’urbanisme rénové.

Abdel Samari

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