ARAMON. Sanofi injecte 89 emplois dans le Gard
Cet après-midi, le préfet du Gard et le président de Sanofi France ont signé une convention-cadre de revitalisation autour du site d'Aramon. A hauteur de 500.000 euros, le géant de l'industrie pharmaceutique a trois ans pour créer 89 emplois.
En début d'après-midi, pouvoirs publics gardois et dirigeants étaient tout sourire pour annoncer la création, d'ici 3 ans, de 89 emplois à proximité du site d'Aramon. Ce "pôle d'excellence industrielle", selon les mots du président Sanofi France, Christian Lajoux, qui regroupe aujourd'hui 800 emplois sur les 28.000 que compte le géant de l'industrie pharmaceutique dans l'hexagone. "Dans le cadre d'une convention cadre de revitalisation, qui répond à une obligation légale pour les entreprises de plus de 1000 salariés qui licencient, nous allons favoriser la création de 440 emplois sur cinq sites : Sanofi Aramon, Tours, Quetigny, Sisteron et Vertolaye", explique Eric Rebiffé, directeur général de Sanofi Développement financeurs du plan.
Coût de l'opération : 2,3 millions d'euros dont 500.000 euros rien que pour le Gard. Si la suppression de 200 postes sur le site de Montpellier fait toujours la une de l'actualité, l'obligation de revitalisation fait suite à la suppression de 443 postes de visiteurs médiaux en raison du "déremboursement de certains médicaments", mais aussi à une volonté de "réorganisation du groupe". "Ce n'est pas un secret, nous n'avons pas sorti un médicament innovant depuis 10 ans. (…) Et il faut savoir que nous investissons chaque année cinq milliards (…) Nous vivons sur des acquis, mais si nous voulons que les sites industriels produisent, nous devons trouver de nouvelles molécules", explique Christian Lajoux.
Concrètement, cette création de postes devrait se faire "sur sélection de dossiers" présentés par des PME et TPE environnantes. Des dossiers seront ensuite sélectionnés par Sanofi et présentés à un comité d'engagement, présidé par le préfet du Gard et composé du groupe Sanofi ainsi que d'autres partenaires comme la DIRECCTE (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). "Nous pouvons aider des entreprises dans notre coeur de métier, mais pas que… Nous voulons surtout orienter ces dépenses dans l'industrie ", explique Christian Lajoux, alors que le ministre Arnaud Montebourg, farouche défenseur du "Made in France", foulait les terres gardoises.
Le groupe qui enregistre pour 2012 un résultat net de 5,1 milliards aspire par cette convention "à respecter ses obligations légales mais aussi sociales", insiste Eric Rebiffé. De quoi séduire de jeunes et talentueux ingénieurs qui peuvent encore se permettre de sélectionner leur futur employeur…
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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