Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 12.07.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 347 fois

CÉVENNES Une première nationale pour le recyclage des vêtements et chaussures

Dans le cadre d'une signature d'une convention entre la signature d'une convention entre le président du Symtoma, Gérald Gervasoni, et le Relais, représenté par Florence Cabrol, chargée de développement du Relais-Provence, le syndicat mixte devient gestionnaire des colonnes de recyclage. Photo DR/

Depuis quelques années, le Symtoma Aigoual-Cévennes-Vidourle a mis en place le recyclage des vêtements, chaussures et articles de maroquineries usagés, en partenariat avec l'entreprise d'insertion Le Relais-Provence basé en Avignon. Une opération matérialisée par 18 colonnes de récupération implantée sur tout le territoire soit en déchèteries, soit sur la voie publique.

Cette année, le système évolue. Jusqu'à présent, le vidage des colonnes était effectué directement par Le Relais qui gardait intégralement les recettes de valorisation afin de couvrir ses frais. Dans le cadre de la signature d'une convention entre le Symtoma, représenté par son président Gérald Gervasoni, et le Relais, représenté par Florence Cabrol, chargée de développement du Relais-Provence, le Symtoma est désormais l'unique gestionnaire des colonnes de récupération laissées à sa disposition par l'organisme d'insertion. Pour cela, il percevra du Relais une rémunération qui sera fonction des tonnages de produits récupérés et qui couvrira les frais supplémentaires engagés par la collectivité voire mieux si les tonnages augmentent. Un partenariat encore inexistant sur le territoire national, et qui devrait optimiser la filière. Cette convention est entrée en vigueur le 1er juillet dernier.

Concrètement, une fois ramassés par le Symtoma au travers des colonnes ou auprès des associations locales, les vêtements, chaussures, linges ou articles de maroquineries, seront déposés dans une benne du Relais installée aux ateliers du syndicat mixte à St Hippolyte du Fort. Le contenu de la benne sera ensuite pris en charge par l'entreprise d'insertion, pour être valorisé sur Avignon : Les pièces en bon état seront donnés ou revendues à bas prix en friperies en France ou à l'étranger, et les textiles plus abîmés seront recyclés en chiffons pour le nettoyage industriel ou en produit d'isolation (le métisse) pour le bâtiment par exemple.

A noter : A compter du 1er juillet de cette année, les consignes de tri évoluent. Désormais, même les textiles usagés (troués, râpés) peuvent être déposés dans les colonnes. Seule la condition de propreté reste inchangée par respect pour les agents de tri.

Stéphanie Marin

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