Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 12.07.2013 - abdel-samari - 6 min  - vu 232 fois

VAUVERT 10èmes Nuits du Jazz, ce vendredi 12 et samedi 13 juillet 2013 !

Organisées par la ville de Vauvert, les Nuits du Jazz existent depuis 8 ans et ont déjà accueilli près de 22 500 spectateurs dans les arènes de la ville.

Nuits du Jazz est né en 2004 de la volonté d’élus locaux, de professeurs et d’élèves de l’école intercommunale de musique de Petite Camargue et de passionnés. Il s’agissait dès les origines, comme le souligne Valérie Mercadier, élue déléguée à la culture, « d'éclairer le meilleur d'ici, recevoir le meilleur d’ailleurs » le temps d’un week-end.

Ce festival est rapidement devenu un évènement incontournable du mois de juillet dans la région Languedoc-Roussillon.

C'est en 2006 que l'on ajoute la lettre "s" à son nom pour devenir Nuits du Jazz qui donnent rendez-vous aux plus grands artistes nationaux et internationaux : Marcus Miller, Biréli Lagrène, Bernard Lubat, Dee Dee Bridgewater, Chucho Valdès, Michel Legrand, Manu Dibango, No Jazz, Didier Lockwood, Lucky Peterson, André Manoukian, Kyle Eastwood, Roys Ayers, China Moses et Raphaël Lemonnier, Manu Katché, Al Jarreau...

www.objectifgard.com vous propose de découvrir la programmation de 2013 :

Vendredi 12 juillet à 21h / Arènes Jean Brunel

Big Band de Petite Camargue : Le Big Band de Petite Camargue est dirigé par Philippe Guyon. Premier prix du conservatoire de Nîmes il prend le virage du jazz à l’institut de formation professionnelle et y rejoint très rapidement le Big Band dirigé par Michel Barrot. Poursuivant plus tard des études de musicologie à la Sorbonne, il se passionne pour l'enseignement de la musique et exerce durant 7 ans dans les régions d'Orléans et de Chartres.  Sans délaisser le jazz il participe aux activités de l'Orléans Big Band aux côtés de JeanJacques Taîb et Jean-Jacques Ruhllman. Souhaitant retourner dans sa région natale, en 1989 il prend la direction de l’école municipale de musique de Vauvert et crée le Big Band de Petite Camargue. Comptant 50 élèves à cette époque, l’école municipale est devenue l’école intercommunale de musique de Petite Camargue et compte actuellement plus de 650 élèves. Philippe Guyon dirige encore ce Big Band qui est une valeur sûre dans la région Languedoc-Roussillon. Cet orchestre a participé à de nombreux concerts couronnés de succès à l’Odéon de Nîmes, Alès, La Grande Motte… ainsi qu’aux Festivals de Jazz de Nîmes, du Grau du Roi, de Pertuis et de Vauvert. Le Big Band a sorti 4 albums, ce qui lui a permis de travailler avec de nombreux musiciens tels que Roger Guérin, André Villeger, François Chassagnite… Présentant un répertoire moderne et varié, cet orchestre va allègrement de Mingus à Bob Mintzer en passant par Tito Puente et toutes sortes de musiques swing ou funk, en s'alliant quelquefois avec un DJ. En 2012, Denis Badault a conçu pour le Big Band la création « So Sweet Suite » joué pour la première fois en avant première par la formation.

Lucky Peterson featuring Tamara Peterson : Force vivante du blues, Lucky Peterson offre à cette musique une nouvelle énergie ; ce bluesman contemporain perfectionniste et excessif explose les frontières musicales, en explorant ce style avec coeur et passion. Depuis 10 ans, JFD productions se charge de la carrière de Lucky de la carrière de Lucky Peterson pour ‘la scène’. Aujourd’hui, après 8 albums chez Verve- Universal, Lucky intègre Birdology Records, le label de JFD Productions, par ailleurs producteur-tourneur attitré. Avec la complicité du producteur et légendaire bassiste Bill Laswell, Lucky met en boîte « Black Midnight Sun », un album puissant aux textes sombres et aux ambiances funky, rock et profondément blues et si les références s’imposent, citons Muddy Waters ou Howlin’wolf. La production de Bill Laswell est brute et contemporaine. Comme l’Art Moderne, le blues perdure dans son renouvellement. L’enfant prodige du blues, Lucky, est né le 13 décembre 1964 à Buffalo (New York States), de son vrai nom Judge Kenneth Peterson. La musique était de famille, elle faisait donc également partie des affaires familiales : son père, chanteur de blues, était propriétaire du célèbre club : ‘le Governor’s Inn’ (principal relais du blues dans le ghetto local), et Lucky grandit en écoutant Muddy Waters, Buddy Guy, Junior Wells, Jimmy Reed… Son père décela très tôt son talent potentiel et l’initia chaque jour à l’art du blues. La première fascination de Lucky fut pour la batterie, avant qu’il ne tombe amoureux de l’orgue Hammond B-3. Lucky effectua ses débuts professionnels alors qu’il n’avait que 5 ans, et il avait déjà acquis une telle réputation dans le milieu du blues que Willie Dixon produit son premier disque, le single « 1, 2, 3, 4 » qui lança Lucky sur le devant de la scène nationale, et l’amena à participer à de nombreux shows télévisés tels que ‘The Tonight Show’, ‘The Ed Sullivan Show’… Parallèlement il poursuit sa formation musicale, en accompagnant alternativement à la basse, à la guitare ou au piano des bluesmen de passage chez son père, comme Lightnin’ Hopkins et Jimmy Reed. Adolescent, Lucky se montra très adroit à tous les postes, spécialement dans le domaine des arrangements ; il est engagé au sein des Mighty All Stars par Little Milton, on fait également appel à lui pour accompagner Bobby ‘Blue’ Bland, B.B. King et Albert Collins sur scène. Grâce à Little Milton, Lucky Peterson se familiarise avec la vie des tournées, aux Etats-Unis comme en Europe où son talent explosif lui permet de signer son deuxième album, cette fois pour Isabel. Dans les années 80, il devient musicien de studio chez King Snake Records, il quitte son rôle d’accompagnateur fidèle pour monter au premier rang, et signe plusieurs disques de blues pour le label Alligator. Lucky s’impose désormais comme une valeur sûre du blues, donnant plus de 200 concerts par an à la tête de son orchestre, de Barcelone à San Francisco.  Lors de sa rencontre avec Verve, son travail prend une tournure plus variée, plus évolutive. Au cours de la dernière décennie, la mission de Lucky reste le blues moderne, avec des albums de blues actuel qui parle de toute sa vie mêlant blues, funk, rock, jazz et gospel.  Guitariste, chanteur, jouant de tous les claviers, il possède des dons individuels qui témoignent d’une vie immergée dans la musique depuis sa naissance. Ce maître du blues a perfectionné son style dès son plus jeune âge, et perpétue aujourd’hui cette tradition ancestrale ; Lucky Peterson – chanteur muni d’une guitare redoutable - est un pont lumineux redéfinissant tout ce qui fait le blues !

Samedi 13 juillet à 21h / Arènes Jean Brunel

Agathe Jazz Quartet : La jeune Agathe enchante le public : une voix chaude et suave, une incroyable présence scénique et une grande maturité artistique. Baignée dans la musique depuis son plus jeune âge, elle tire de sa culture franco-brésilienne une précieuse richesse musicale et nous livre un répertoire mêlant compositions originales et standards jazz. Agathe IRACEMA naît à Paris d’un père brésilien et d’une mère française. Très jeune, elle découvre le jazz à travers les claquettes et son père bassiste. Agathe ouvre grand ses yeux et ses oreilles. A 14 ans, adoubée par la chanteuse américaine Sheila Jordan, elle fait un 1er enregistrement 3 titres avec Vincent Bourgeyx au piano et Juan-Sebastien Jimenez à la contrebasse. Un an plus tard 1er concert de l’Agathe Jazz Quartet au Café Universel Jazz Club. Prix du public du Festival Jazz A Vian (2009), Ouverture du Jazz Delft Festival (2010) aux Pays Bas, Lauréat Trophées du Sunside (2010), sélection «Jazz à Vienne - Rezzo » (2011) pour le tremplin national de la jeune génération jazz. Depuis elle est programmée dans de nombreux festivals Jazz à St germain des près, Jazz à toute heure, Orléans Jazz Festival, Orlyjazz et dans les scènes parisiennes Sunside, Baiser salé. Un sens parfait du rythme et de la mélodie, un timbre profond tout en velours et en émotion, Agathe enchante le public.

Michel Jonasz “Les hommes sont toujours des enfants” : La carrière solo de Michel Jonasz a débuté à la fin des années 60 sous le nom de Michel Kingset. Mais ce n’est qu’en 1974 que le chanteur rencontre le succès avecDites-moi et Super Nana pour ne plus jamais le quitter jusqu’à son dernier album sorti en 2011, Les hommes sont toujours des enfants. Le saviez-vous : Michel Jonasz a composé le générique de l’émission diffusée sur M6, Zone Interdite. Il a même obtenu le 7 d’Or pour cette composition.

Tarifs des concerts / points de vente !

Les billets sont en vente au service animation de la ville de Vauvert et en points de vente Fnac, Carrefour, Géant, Super U, www.fnac.com 0 892 68 36 22 (0.34€ TTC/min) Réseau TICKETNET : Auchan, Cora, Cultura, E.leclerc, Virgin Megastore Internet : www.ticketnet.fr, réservation téléphonique : 0 892 390 100 (0.34 € TTC/min)

Pass 2 concerts 45 € pour les 2 soirées / L’entrée générale du vendredi est à 25 € et le tarif réduit est à 21 € / L’entrée générale du samedi est à 30 € et le tarif réduit à 26 €

Abdel Samari

Camargue

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