Depuis le 21 juin dernier, une enquête publique sur le musée de la romanité permet aux Nîmois de donner leur avis sur ce projet. Le « cahier de doléances » est mis à la disposition du public à la galerie Courbet et n’importe lequel d’entre vous peut venir apporter sa pierre à l’édifice ou exprimer son désaccord jusqu’au mardi 23 juillet. Ce jour-là, un commissaire-enquêteur, désigné par le tribunal administratif de Nîmes, répondra aux éventuelles questions du public (de 15h à 18h) et clôturera l’enquête dans la foulée. Dans les 30 jours qui suivront, le commissaire remettra un rapport au Maire qui sera ensuite consultable par tous les citoyens.

A une semaine de l’échéance, nous nous sommes rendus à la galerie Courbet. Et il faut l’admettre, si le musée de la romanité est parfois décrié, ses détracteurs n’ont visiblement pas pris la peine de se déplacer pour faire connaître leur opinion. Car, excepté un commentaire, le reste est plutôt élogieux : « Je suis enthousiaste et je n’attends que ce futur musée pour me régaler. Les Nîmois pourront être fiers », écrit un visiteur. Gilles, un touriste de l’Isère, écrit : « Je trouve l’idée de ce musée excellente » avant de suggérer : « Pourquoi ne pas le faire avec de grandes baies vitrées, tout en transparence ? » Denis, probablement un local, parle d’un « projet très pertinent s’il est accompagné d’une réhabilitation totale du Museum d’Histoire Naturelle ». Il en profite pour glisser : « La municipalité devrait aussi penser à un conservatoire de musique digne de ce nom ».

Celui qui ne semble pas du tout partager le projet de Jean-Paul Fournier signe du nom de « résident nîmois » : « Il serait bon de résorber la dette de la ville », souligne-t-il. Et de conclure : « Monsieur le maire à l’intention de vouloir nous laisser une ardoise considérable ». Quant aux autres commentaires, ce sont davantage des questions : « l’escalier central sera-t-il accessible aux personnes à mobilité réduite ? », s’inquiète René. Thierry se demande « ce qui a été prévu pour un tel bâtiment quant à d’éventuelles inondations ? » et José veut savoir si « la rue intérieure qui permet d’accéder au jardin sera ouverte la nuit ? ». Autant de questions à poser le 23 juillet prochain au commissaire-enquêteur.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com