Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 23.08.2013 - tony-duret - 1 min  - vu 237 fois

NÎMES Visite de la Maison d'Arrêt pour Jean-Paul Fournier qui veut connaître "la réalité de la prison"

Jean-Paul Fournier et Luc July, le directeur de la Maison d'Arrêt

Contrairement à ceux qui peuplent l'endroit, c'est à sa demande que Jean-Paul Fournier s'est rendu, hier, en sa qualité de Sénateur, à la Maison d'Arrêt de Nîmes. Pas de fouille à l'entrée pour le premier magistrat de la ville qui venait dans les locaux pour "connaitre la réalité de la prison" et "échanger avec ceux qui y travaillent pour mieux comprendre", comme il le fait savoir dans un communiqué.

Tel un guide touristique, bien que ça ne ressemble pas à des vacances, Jean-Paul Fournier poursuit : "D’abord j’ai visité un établissement très bien tenu malgré ses 40 ans d’âge avec un budget de fonctionnement amputé de 300000 € cette année. J’ai rencontré une direction et des gardiens qui ont foi en leur mission et dont l’investissement personnel permet d’atténuer la réalité explosive de la surpopulation ; 192 places pour environ 350 détenus avec des cellules de 9m² pour trois, dont un détenu qui couche à même le sol". 

Le Sénateur-Maire ne perd pas le nord et s'en prend aux mesures, très contestées, du gouvernement et de la Garde des Sceaux :" Doit-on en conclure qu’il faille laisser les délinquants en liberté comme le souhaite le gouvernement ? Ce serait, je crois, la pire des choses pour la société française. Lorsqu’il y a plus de malades, on construit des hôpitaux ! C’est pareil pour l’autre mal de la société qu’est la délinquance". Et de rappeler qu'une loi de mars 2012, sous l'ère Sarkozy donc, prévoyait plus de 24 000 places de prison supplémentaire d'ici 2017.

TD

Tony Duret

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