Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 31.08.2013 - tony-duret - 1 min  - vu 220 fois

AU TRIBUNAL Il insulte et tente d'étrangler le surveillant de prison : huit mois de prison supplémentaire

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

A croire que Reda se plaît dans les cellules de la maison d'arrêt de Nîmes, il vient de prolonger son bail pour huit mois supplémentaire. Ce jeune homme de 19 ans était jugé, jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Nîmes, pour des violences, outrages, rebellion et menaces de mort. Le 20 août dernier, alors qu'il purge une peine de huit ans de prison pour un vol avec arme, Reda exige du tabac. Seulement, les surveillants du quartier disciplinaire dans lequel il est placé ne donnent pas suite à sa demande. Et ça, Reda, ça l'énerve. Les insultes fusent :"Batard, enculé, salope", lance-t-il aux deux gardiens. On monte d'un cran, avec les menaces, toujours dans la finesse :"Je vais te crever, te niquer". Et puis, on finit par une bonne bagarre pendant laquelle le détenu tente d'étrangler un surveillant.

"Je reconnais les faits", assume Reda. "Sauf les menaces de mort", reprend-il avant de revenir sur la bagarre :"Pendant la rixe, le brigadier a dit de m'attraper par les testicules. Il n'a pas voulu les lâcher. Il a cru trouver un trésor peut-être. Il aurait pu me stériliser !", se plaint le jeune accusé dans son box. L'avocate des surveillants de prison demande des dommages et intérêts pour ses clients et le Procureur de la République, lui, réclame un an de prison. Dans son box, Reda sourit. Son avocate loue l'attitude de son client qui a reconnu les faits et conseille même aux victimes :"S'ils sont stressés en maison d'arrêt, il faut travailler en crêche". Une défense qui n'a pas empêché Reda d'être condamné à huit mois de prison et à verser 300 et 500 euros à chacun des surveillants.

TD

Tony Duret

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