GRÈVE Les pharmacies en péril, "il y a urgence"
"Il y a urgence !" Jean-Pierre Cornut, co-président alésien du syndicat des pharmaciens du Gard ne cache pas son inquiétude. Ce lundi 2 septembre, les syndicats des pharmaciens du Languedoc-Roussillon et de Provence-Alpes-Côte-d'Azur ont entamé un mouvement de grève illimité des gardes et astreintes. En cause de ce "mouvement d'humeur de la profession", des négociations sur le nouveau mode de rémunération des pharmaciens qui n'avancent pas depuis la signature de la Convention pharmaceutique entre les pharmaciens, la Caisse nationale de l'assurance maladie et l’État. "Un pharmacien est rémunéré sur la base d'une marge commerciale. Suite à la grosse réduction des dépenses de santé enrayée depuis 2009-2010, cette marge a fortement diminué. Nous subissons la politique du médicament et sa baisse de prix constante. En 2012, le prix de certains médicaments, généralement les plus vendus comme le Tahor (prescrit pour réduire le taux de cholestérol), a baissé de 50%" précise le co-président du syndicat des pharmaciens du Gard avant d'ajouter : "En France, une pharmacie par jour ferme ses portes. Si dans le Gard en 2012, aucune officine n'a fermée, en 2013, elles sont nombreuses en grande difficulté avec une trésorerie négative, soit 50% des pharmacies. Après les déserts médicaux, on risque de voir se développer la désertification pharmaceutique parfois seul point de santé dans certaines zones rurales."
Valoriser l'acte des pharmaciens
Alors pour palier à cette baisse de la marge commerciale, dans la Convention pharmaceutique, un engagement spécifié la transformation d'une partie de cette marge (12% en cours de négociations) sous forme d'honoraires. "Le pharmacien n'est pas qu'un homme qui délivre des boîtes. Ce nouveau mode de rémunération permet à la fois de maintenir nos entreprises mais aussi valorise l'acte du pharmacien (conseils, contrôles etc) sur chaque prescription" affirme Jean-Pierre Cornut. Oui mais voilà pour l'heure, l'engagement n'a pas été concrétisé.
Le service de gardes assuré
Que les Gardois se rassurent, si le syndicat a planté le piquet de grève, les gardes des pharmacies seront tout de même assurées. C'est la préfecture qui a repris la main sur l'organisation des gardes jusqu'à la fin du mouvement de protestation.
Stéphanie MARIN
stephanie.marin@objectifgard.com
Actualités
Voir PlusActualités
NÎMES OLYMPIQUE Sauvé par son gardien, Nîmes s'impose à Orléans
Actualités
FAIT DU SOIR La 6ᵉ Brigade légère blindée déploie ses troupes dans les rues de Nîmes
Météo
MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce samedi 20 avril ?
Actualités
GRAU-DU-ROI Saint-Pierre : l’appel désespéré des marins pêcheurs au préfet
Actualités
ALÈS Le Lidl de la Pierre Plantée officiellement inauguré
Actualités
ALÈS Inauguration festive pour Marinara Pizzeria Napoletana
Bagnols-Uzès
ROQUEMAURE/SORGUES Plusieurs centaines de collégiens commémorent le « Train fantôme », 80 ans après
Actualités
SAINT-CHRISTOL-LÈS-ALÈS Le nouveau Weldom a ouvert ses portes
Faits Divers
JUSTICE Alcoolisé et en récidive il frappe sa mère de 85 ans
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 19 avril
Actualités
GARD Les trains liO renforcé entre Génolhac et Chamborigaud
Actualités
AIGUES-MORTES Sandrine Berthon expose ses reflets à la chapelle des Capucins
Alès-Cévennes
SAINT-PRIVAT-DES-VIEUX Le festival des Cultures urbaines bat son plein sur les communes de l'Agglo
Actualités