Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 05.09.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 137 fois

JALLATTE La direction se terre dans le silence, le préfet du Gard tape du poing sur la table

Nouvelle table ronde à la Préfecture du Gard au sujet du dossier Jallatte. Photo DR/S.Ma

"Nous sommes dans une situation critique. Il faut redonner une chance à la marque Jallatte en maintenant la production avec un vrai projet industriel." Avant de rentrer dans les locaux de la préfecture pour participer à une énième table ronde, Christian Dubois délégué syndical  CGT ne pouvait cacher dans ses phrases d'espoir de réelles inquiétudes quant à l'avenir de la société Jallatte située à Saint-Hippolyte-du-Fort. La menace de cessation de paiement (Cliquez ici) se fait de plus en plus pressante et ce malgré la promesse de la part de la direction, d'une trésorerie assurée jusqu'à la fin décembre. D'après Simon Gévaudan, secrétaire départemental et confédéral CGT présent à la table ronde, "ils veulent faire traîner le dossier pour pouvoir vendre la marque s'en se préoccuper des salariés" et de l'accord passé en mars dernier après de longues négociations garantissant la sauvegarde de 17 emplois (Lire ici).

L'ultimatum : Prochain et dernier rendez-vous le 20 septembre

Au sortir de cette table ronde -- entre des représentants du personnel, le préfet du Gard, Hugues Bousiges, le président du CG 30, Damien Alary, le commissaire du redressement productif, Pascal Theveniaud, le directeur départemental de la Banque de France, Nicolas Resseguier, le conseiller général, Jean-Michel Suau ainsi que les représentants de la direction, la directrice des ressources humaines de Jallatte et le directeur commercial -- Simon Gévaudan n'était pas plus rassuré qu'à son entrée. "Les représentants de la direction nous ont dit qu'ils avaient d'éventuels repreneurs qu'ils devraient peut-être rencontrer..." L'ironie est bien sûr de mise. "Sous prétexte de leur devoir de confidentialité, ils ne veulent rien dire et demandent encore un délai d'un mois voir plus." Ce qui d'après le témoignage du secrétaire départemental et confédéral de la CGT, a mis le préfet hors de lui. "Le préfet a tapé du poing sur la table et a demandé à ce que le 20 septembre prochain, la direction lui fournisse un dossier complet sur un projet industriel concret auquel cas il se substituerait à la direction pour trouver lui-même un repreneur. D'autant que le préfet, de même que le président du Conseil général et la CGT, a une liste de repreneurs potentiels."

La suite le 20 septembre donc.

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

Stéphanie Marin

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