Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.09.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 222 fois

FERIA DE NÎMES. Dans les mailles du filet : Plus de cent alcoolémies constatées en une soirée

Partout dans Nîmes, 138 gendarmes ont procédé hier soir, à des contrôles routiers. Photo DR/S.Ma

Ce ne sera pas faute d'avoir prévenu. En ce premier jour de Feria des Vendanges à Nîmes, comme le veut la tradition, les gendarmes ont encerclé la ville, tests de dépistage à la main. Dès minuit, les militaires se sont positionnés au quatre coins de Nîmes pour y arrêter chaque voiture, histoire qu'aucun festaïre ne puisse passer entre les mailles des filets bleus. Deux personnes ont tenté d'y échapper, les gendarmes ont été contraints de faire usage de leur stop stick.

107 contrôles positifs relevés dans la nuit de jeudi à vendredi. Photo DR/S.Ma

Présente sur le dispositif, la directrice de cabinet du préfet du Gard, Julie Bouaziz, ne peut que constater que, malgré les messages de prévention, le comportement des automobilistes ne change pas. En une demi-heure, sur le point de contrôle situé au rond-point du giratoire de l'autoroute Nîmes-Ouest, cinq alcoolémies ont été constatées. "Notre mission maintenant, c'est de retirer toutes les personnes alcoolisées de la circulation" explique le Lieutenant-Colonel Baillargeat. Et il y en a eu beaucoup, dans la nuit de jeudi à vendredi, soit 107 (35 délits et 72 contraventions) contre 78 lors de la Feria des Vendanges 2012. De manière plus globale, l'an passé, sur toute la période des festivités, les gendarmes avaient relevé 302 alcoolémies et "c'était déjà un gros chiffre" précise le Lieutenant-Colonel. Et il y a fort à parier que ce chiffre soit largement dépassé d'autant que cette année la fête se poursuit une journée de plus.

Au fil des minutes, les voitures immobilisées sur le bas-côté de la chaussée, s'accumulent. Leur conducteur ou conductrice, contrôlé positif au test de dépistage, doit se soumettre à l'éthylomètre et la sanction tombe. Au delà de 0,40mg par litre d'air expiré, le permis de conduire est suspendu par arrêté préfectoral, et jusqu'à six mois. S'ensuit la procédure pénale. "Les gens sont conscients des risques, mais pour autant cela ne change pas" se désole la sous-préfète. A titre d'exemple peu glorieux, sur le dispositif de Nîmes-Ouest, une restauratrice gardoise a été contrôlée par les gendarmes avec un taux d'alcool de 2,04 g/l.

Côté police, qui s'est concentrée sur la sécurité de la ville, douze personnes ont été placées en garde à vue pour des faits de trafic de stupéfiants, de cambriolage et de violence.

S.Ma

Stéphanie Marin

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