Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.09.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 125 fois

TROIS ANS. Les proches des otages enlevés au Niger vont traverser Paris à pied

L'Alésien Daniel Larribe détenu par AQMI depuis le 16 septembre 2010.

L'Alésien Daniel Larribe détenu par AQMI depuis le 16 septembre 2010.

Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre, les familles et les proches de Thierry Dol, Marc Féret, Pierre Legrand et du Gardois Daniel Larribe traverseront Paris, au départ du siège de l'entreprise Vinci à Rueil-Malmaison jusqu'au ministère des Affaires étrangères.

Cette marche symbolique rappellera qu'il y a trois ans, le 16 septembre 2010, les quatre français travaillant pour Areva et Vinci, ont été enlevés sur un site minier d'uranium au Niger par un groupe armé islamiste d'Aqmi qui les retient encore aujourd'hui. Le long de ces 18 kilomètres, le triste cortège s'arrêtera devant le siège de l'entreprise Areva, l'Elysée, l'Assemblée nationale, le ministère de la Défense, le Sénat et enfin le ministère des Affaires étrangères et déposera à chacune de ces étapes une lettre et un recueil de 13 000 signatures.

"Trois ans après, la situation n'a guère changé"

"Trois ans après, la situation n'a guère changé. Et le silence qui règne autour d'eux et de tous les otages français est assourdissant. Insupportable comme l'attente qui plombe la vie désormais entre parenthèses des familles d'otages, a commenté le président du Département, Damien Alary. Aux quatre coins du pays et surtout dans le Gard, une chaîne de solidarité s'est construite grâce à la tenacité, la patience et l'amour des proches et des amis. Les banderoles, comme celle apposée sur la Maison du département du Gard, ont fleuri aux quatre coin du pays. Depuis, les visages de Thierry, Marc, Pierre et Daniel sont entrés dans nos cœurs et nos esprits."

Mieux vaut tard que jamais

Damien Alary a raison, dans le Gard les fameuses banderoles sur lesquelles se dressent le portrait des quatre otages s'affichent sur les façades de bon nombre de municipalités gardoises. Mais quelques-unes manquent encore à l'appel comme la commune de Salindres. Une erreur qui sera réparée dès mardi prochain, soit le 17 septembre à 18 heures  devant la mairie en présence de l'Alésienne Françoise Larribe, l'épouse de Daniel Larribe. Mieux vaut tard que jamais comme on dit.

S.Ma

Stéphanie Marin

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