Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.09.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 518 fois

ZSP NÎMES. Trois policiers au contact de la population pour enrayer la délinquance

L'unité Patrouille police contact se rend quotidiennement au contact de la population de la ZSP de Nîmes.  Photo DR/S.Ma

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, l'avait promis. Les renforts sont arrivés sur la ZSP de Nîmes (Mas de Mingue et Chemin-Bas d'Avignon). Ce petit plus a ainsi pu donner naissance à un concept inédit dans le Gard, l'unité Patrouilles police contact. Depuis la fin du mois de juillet, la population des quartiers sensibles du Mas de Mingue et du Chemin-Bas d'Avignon est approchée de près par deux, et depuis septembre trois policiers d'expérience répondant aux ordres du Capitaine Thierry Jodar. "La population voulait nous voir plus souvent sur le terrain. Chose qui a été rendue possible grâce à la création de cette unité" se satisfait Gil Andreau, directeur départemental de la Sécurité publique du Gard.

Ces trois policiers ont pour mission d'aller à la rencontre des habitants, commerçants, agents administratifs etc, pour tout en travaillant sur la mise en confiance, récolter des informations qui permettraient de réduire le taux de délinquance dans le quartier. "Ce sont des capteurs d'ambiance de la sécurité. Il s'agit pour eux de comprendre le mécanisme du quartier en prenant le temps."

Sauf cas exceptionnel, ces trois policiers n'interviennent pas directement sur les affaires. Les informations qu'ils glanent sont transmises au commissariat de police central de Nîmes. Depuis leur arrivée, 500 prises de contact ont été effectuées. A titre d'exemple, grâce à leur travail en collaboration avec six fonctionnaires du Groupe de voie publique, la police a pu procéder à l'interpellation d'individus auteurs de vols à l'étalage dans un commerce du Carré-Saint Dominique à Nîmes. "C'est vraiment une bonne chose qu'ils soient là. On se sent enfin écouté. C'est un gage de sécurité et pour nous, et pour nos clients qui peuvent avoir certaines craintes à venir ici" témoigne la gérante d'un commerce au Chemin-Bas d'Avignon.

S.Ma

Stéphanie Marin

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