Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 19.09.2013 - elodie-boschet - 1 min  - vu 280 fois

ALÈS Jeudi du député : le gaz de schiste au centre du débat

Fabrice Verdier, député du Gard, entouré de Thomas Porcher (à gauche) et de Michel Seranne (à droite). Photo DR/EB

Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer avant le 12 octobre sur la question de l'interdiction de la fracturation hydraulique, Fabrice Verdier, député du Gard, organisait ce jeudi 19 septembre une soirée-débat sur le thème du gaz de schiste. L'objectif ? Apporter des éclaircissements sur les enjeux économiques soulevés et sur les risques encourus.

Pour permettre cette analyse, deux invités. Thomas Porcher, docteur en économie et professeur à l’École de gestion de Paris, venu avec une approche économique du sujet. Michel Seranne, chercheur au sein de l'Unité mixte de recherche "Géosciences" de la faculté de Montpellier, traite l'aspect scientifique et technique de la question.

"Le but est d'apporter un certain nombre d'éléments afin d'éclaircir les citoyens et de débattre de façon mesurée", explique Thomas Porcher, à l'occasion de la conférence de presse organisée avant la soirée-débat. Dans la bataille qui oppose les pro aux anti gaz de schiste, "certains ne savent pas vraiment de quoi ils parlent", indique Michel Seranne. "C'est pourquoi nous essayons d'apporter nos connaissances scientifiques aux décideurs et aux citoyens", ajoute t-il.  Fabrice Verdier, député du Gard, opposé à l'exploration et à l'exploitation du gaz de schiste se dit cependant "favorable à la mise en œuvre d'une recherche dans un cadre public afin que l'on connaisse précisément les caractéristiques de nos sous-sols". Résolument engagé dans la transition énergétique, citant la géothermie et l'éolien, il préconise de rester vigilant, "mais il n'y a pas de menaces à court terme".

Elodie Boschet

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