Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 01.10.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 663 fois

NÎMES. Journée gardoise en soins palliatifs : Une réflexion pour le confort de vie des patients

L'atelier Nutrition et soins palliatifs : Le rôle de la diététicienne, animé par le docteur Bories et les diététiciennes Sandrine Toiron et Marine Bonhomme, au Novotel Atria à Nîmes. Photo DR/S.Ma

La 4ème journée gardoise en soins palliatifs organisée par l'association de l'EMPS du CHU de Nîmes s'est déroulée ce mardi 1er octobre à l'hôtel Novotel Atria à Nîmes. "Il s'agit d'une journée de rencontre avec les soignants de la région pour échanger et mener une réflexion sur les différents outils portant sur les soins palliatifs" précise le docteur Luc Dewig, coordinateur de l'Equipe mobile de soins palliatifs au CHRU de Nîmes. Pour rappel, l'objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle d'une personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. "Il s'agit de réfléchir sur la proportionnalité des soins en fonction des bénéfices ou des risques qu'ils représentent envers un patient."

Ainsi, toute la journée, les soignants inscrits à l'événement nîmois ont pu participer à différentes conférences et différents ateliers comme celui animé en fin de matinée par les diététiciennes, Sandrine Toiron et Marine Bonhomme ainsi que le docteur Camille Bories au CHRU de Nîmes : "Nutrition et soins palliatifs : le rôle de la diététicienne." Prenant l'exemple d'un cas précis, Simone G, 64 ans, atteinte d'une néoplasie du col utérin, les diététiciennes et le médecin, ont détaillé tout le processus d'évaluation et de prise en charge de la patiente pour remédier à un cas de dénutrition "simple", ou de dénutrition sévère dû à la chimiothérapie qui engendre des troubles de l’appétit, du goût et de l'odorat. "Rappelons que "soins palliatifs" ne veut pas dire fin de vie. Notre objectif est d'augmenter la qualité de vie et le confort du patient. Il n'est pas question de faire de l'acharnement nutritionnel. "

Stéphanie Marin

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