Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 09.10.2013 - elodie-boschet - 2 min  - vu 202 fois

MUNICIPALES 2014 Fabien Gabillon dénonce "une mascarade" et se retire des primaires socialistes à Alès

Fabien Gabillon renonce aux primaires socialistes mais pas aux municipales. Photo DR/EB

Fabien Gabillon renonce aux primaires socialistes mais pas aux municipales. Photo DR/EB

À la veille de la primaire socialiste qui permettra de désigner le candidat du parti entre Fabien Gabillon, Benjamin Mathéaud et Eric Muret, le docteur Fabien Gabillon se retire "d'une investiture interne qui est une mascarade". Il avait déjà jeté un pavé dans la mare en dénonçant l'afflux des adhérents au PS sur la section de son rival (voir notre article). "Les achats de cartes ont toutes été validées par le national. Jusqu'au bout, j'ai attendu un arbitrage de la Fédération pour qu'un terme soit mis à cette triche. J'ai proposé deux solutions : arrêter les listes au 31 décembre 2012 ou organiser des primaires socialistes ouvertes. Aucune de ces options n'a été choisie. Le gagnant de cette primaire pourra être fier", lançait Fabien Gabillon ce matin, regrettant que "même les bureaux de vote ne soient pas neutres. Les élections vont se dérouler dans la section d'un des deux candidats !" Une situation "presque comique" selon lui. "C'est un bel exploit qui met aussi en difficulté le maire de Bagnols", rappelle t-il, faisant référence à la suspension de la procédure de désignation du candidat (voir notre article). "Je ne me soumets pas à une direction nationale incapable d'avoir une ligne de conduite, ni à cette croquignolesque investiture". Ce sera donc une "candidature indépendante" que Fabien Gabillon va présenter aux prochaines municipales, à travers son association "Fédérer Alès" créée il y a plus d'un an "dans une démarche de rassemblement positif pour élaborer collectivement un projet municipal autour d'idées fortes". Malgré tout, Fabien Gabillon "n'abandonne pas l'espoir du rassemblement de la gauche" mais reste déterminé à mener une liste "à part". Cette "affaire" ne l'a pourtant pas mené à rendre sa carte du PS : "Quand nous sommes en désaccord, nous avons des tentations... Mais est-ce qu'il faut pour autant capituler ?"

Elodie Boschet

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