Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 15.10.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 561 fois

COLLIAS. La bergerie pédagogique enfin inaugurée...

Photo d'illustration.

Environ 200 personnes ont assisté vendredi 11 octobre à l’inauguration de la bergerie pédagogique de Collias bâtie par le Syndicat mixte des gorges du Gardon. Un ouvrage évoqué pour la première fois en 2003, plusieurs fois remis, dont les marchés avaient dû être relancés pour cause de défaillance de l’architecte choisi, etc… Bref une histoire à épisodes dont la concrétisation doit beaucoup à la persévérance des chargés de mission et responsables du Syndicat mixte des gorges du Gardon (SMGG), ainsi que des deux maires successifs de la commune de Collias : Eliette Galzy (également présidente du SMGG lors du lancement du projet) et Raymond Aparis, maire actuel.

C’est ce dernier qui a accueilli les invités et gens du village présents, rappelant que « grâce au Syndicat mixte des gorges du Gardon, nous pouvons expliquer l’histoire de ce territoire » en matière de pastoralisme, « ça nous permet d’aller de l’avant ». Le maire de Collias louant, au passage, l’importance du SMGG au niveau de « l’accompagnement d’une commune » sur les sujets environnementaux.

Le président du SMGG, Christophe Cavard, également député du Gard, a ensuite relaté le contexte qui avait présidé à l’élaboration du projet. Il s’agissait en premier lieu « de faire en sorte que le massif soit mieux géré » alors que la déprise pastorale était massive : il ne restait alors plus de brebis sur la commune quand celle-ci en avait abrité plus de 2 500 au cours du XIXe siècle. Une raison claire à cet abandon, pour Christophe Cavard : « Le problème était économique. Il est difficile de vivre de son exploitation, notamment parce qu’une bergerie représente un coût important ». L’autre difficulté a consisté à « faire accepter le retour du troupeau » par la population, ce qui n’allait pas de soi. Troisième difficulté : s’entendre avec le berger sur les lieux à pâturer par contrat, des sites « peu nourrissants » a reconnu Christophe Cavard, mais qui « sont très importants pour la gestion du massif ».

Malgré les « aléas techniques traversés », Christophe Cavard s’est félicité que le projet ait pu aller à son terme, qu’il puisse recevoir ses premiers visiteurs scolaires dès le printemps et que, plus simplement « la vie économique puisse continuer ». L’installation de nouveaux bergers sur le massif, suite au projet du SMGG, est de nature à renforcer cette conviction.

Stéphanie Marin

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