Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 28.10.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 267 fois

HAUSSE DE TVA. "Notre filière va faire bloc, nous ferons des propositions" dixit le CELR

De gauche à droite Hugues Calvin (pdt CELR) Jacob Legros (Pdt CRE LR) Patrick Viala (élu chambre agriculture du Gard) et Frédéric Pradaud (Cheval Colère) reçus par le Préfet le 10 décembre 2012 suite à la seule manifestation anti-TVA de France à Nîmes. Photo (@CELR libre de droits)

Le Conseil des équidés du Languedoc-Roussillon (CELR) réagit à l’annonce de la hausse de la TVA à 20% en 2014 pour les centres équestres. «Nous ne pouvons pas être surpris par cette décision, commente Hugues Calvin Président du CELR (Conseil des équidés du Languedoc). Dès le début 2013, une certaine partie de la filière (les éleveurs, les courses, les prestataires de certaines prestations équestres...) avaient eu à subir une augmentation de leur taux de TVA avec le passage à 19,6 %. Les établissements sportifs (centres équestres) avaient obtenu ce que l'on savait être un sursis en restant à un taux de 7%. Nos têtes pensantes avaient donc choisi de diviser la filière... pour finalement nous mettre tous à la même enseigne quelques mois plus tard... soit un taux à 20 % demain ! (Seuls seraient épargnés la vente de chevaux destinés à l'alimentation ou à la production agricole). Ce n'est pas un combat « corporatiste » car contrairement à nos instances européennes, nous connaissons notre filière. Nous savons donc que nos entreprises cheval ne pourront pas répercuter ce taux de TVA sur leurs clients et ne pourront pas non plus réduire leurs marges sans se mettre en péril. Finalement, ce sera, même fiscalement, contre-productif."

Une situation qui va se traduire par "des entreprises et de l'emploi en péril, le développement d'une économie souterraine, des pratiques équestres difficilement accessibles pour les moins favorisés, un crève-cœur pour les professionnels, que faire des chevaux alors inutilisés ? Les envoyer à la boucherie ? Nous devons expliquer cela et trouver les aménagements nécessaires. Nous ne voulons pas de demi-mesure, notre filière va faire bloc. Nous ferons des propositions. Nos élus et notamment nos élus européens doivent nous entendre car il y en a assez de rejeter la faute sur l'Europe. On nous dit « c'est la cour européenne de justice », mais la politique européenne ne tombe pas du ciel, que chacun prenne ses responsabilités !"

Stéphanie Marin

Economie

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