Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 21.11.2013 - elodie-boschet - 2 min  - vu 346 fois

ALÈS Alcool, sexe et drogues : un forum pour en parler

220 lycéens attentifs à l'intervention de la Brigade de la délinquance juvénile. Photo DR/EB

Après la journée des droits de l'enfant hier, la salle du Capitole était à nouveau remplie ce matin, avec des lycéens cette fois, pour la septième édition du Forum jeunes santé.

Max Roustan, maire de la ville et Pierre Martin, conseiller municipal délégué au Forum jeunes, ont ouvert le forum à 8h45 auprès de 220 jeunes du Lycée professionnel privé cévenol. Leur intervention a vite laissé place à la projection d'un film de quelques minutes sur le thème de l'addiction, suivie d'un débat animé par le gendarme Olivier Beuzeville de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile. "Il n'est pas là pour faire de la répression mais pour informer" note Pierre Martin. Et visiblement, il a l'habitude de son public puisqu'il est toujours intervenu depuis la création de ces rencontres il y a sept ans. Face à des lycéens mal réveillés ce matin, il a néanmoins réussi à attirer leur attention et à les faire échanger sur leur perception des produits stupéfiants et leurs risques et conséquences sur la santé.

Après une pause café agrémentée de quelques viennoiseries pour stimuler l'auditoire, le forum s'est poursuivi par une intervention de l'Association des personnels sapeurs-pompiers habilités à l'enseignement du secourisme (ADPSPHES), dont le président, capitaine Jean Gonzalez, participe également chaque année. "Nous sommes là pour exprimer aux jeunes le souci du secours routier d'une manière âpre avec un film très violent basé sur des images réelles de sapeurs-pompiers en mission" indique t-il. Généralement, "ils restent scotchés". Le débat, qui change des discours moralisateurs de la formation, est ensuite ouvert et le capitaine explique aux jeunes "que l'on peut tout faire - car il est hors de question de leur dire qu'il ne faut pas vivre - mais en se protégeant". Ces derniers sont sensibilisés au secourisme et en particulier à l'utilité des défibrillateurs semi-automatiques : "L'idée est de dédiaboliser son utilisation et le secourisme en général, en leur disant que ne rien faire, c'est mal faire". Inciter les lycéens à se former aux gestes de premiers secours fait partie des messages que l'association souhaite véhiculer. "En France, seulement 15% de personnes sont formés à ces gestes" regrette Jean Gonzalez, souhaitant que "chacun prenne sa sécurité en main". Composée de 80 moniteurs, l'ADPSPHES forme 2000 gardois par an.

La rencontre s'est achevée avec la venue du Centre de dépistage anonyme et gratuit du Centre hospitalier Alès-Cévennes pour un dialogue autour de la sexualité au sens large et des maladies sexuellement transmissibles. Cet après-midi, c'est au tour de 200 élèves du lycée Bellevue de participer à ce riche programme.

Elodie Boschet

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio