NÎMES. Surchargé et en sous-effectif, le personnel du bureau des entrées de l'hôpital craque
Ce jeudi 21 novembre, à 10 heures, les membres du personnel du bureau des entrées de l'hôpital de Nîmes ont quitté leur poste, se sont vêtus d'un gilet jaune fluorescent et ont fait entendre leur colère dans le hall de l'établissement.
"Depuis 2011, l'activité du personnel du bureau des entrées a augmenté de 18%" précise les représentants syndicaux CGT. S'ajoute à cela "un taux d'absentéisme énorme" dû à des longues maladies, des congés maternité et des départs en retraite. En tout, il manquerait quatre postes pour pallier au sous-effectif actuel. "Et nous demandons de vrais postes, pas des embauches mensuelles comme ça se fait maintenant."
"La charge de travail ne cesse d'augmenter, on demande systématiquement, à chaque venue d'un patient, de remplir des fiches de renseignements de plus en plus longues. Ce qui entraîne forcément des délais d'attentes supérieurs pour les autres patients, explique l'une des salariées du bureau des entrées. Concrètement, les patients peuvent parfois attendre une heure, pour finalement ne jamais être reçus par un médecin." La situation est à tel point critique pour les membres du personnel qu'ils ont déposé un préavis de grève afin que la direction entende leurs revendications. Les représentants CGT, FO, CFDT et Sud Solidaires ont ainsi été reçus ce matin par la direction : "Pour le moment, nous n'avons pas de réponse. La direction nous a dit avoir entendu nos revendications et réfléchit à de possibles solutions. Un rendez-vous est d'ores et déjà donné pour le 17 décembre" confie Bruno Vigne de la CGT. Un premier pas insuffisant toutefois. "Car, on a l'impression qu'ils veulent gagner du temps. Nous nous rapprochons des fêtes de fin d'année. Si leurs propositions du 17 décembre ne nous conviennent pas, nous devrons attendre janvier 2014 pour relancer des négociations."
Une nouvelle grève demain
Mieux vaut prévenir que guérir. L'ensemble du personnel du bureau des entrées a voté à l’unanimité, après un long débat, la reconduite du débrayage d'une heure, comme cela a été fait aujourd'hui, à demain. Quant à l'heure du débrayage, elle est inconnue et pour cause. "Dans notre préavis de grève pour ce jeudi, nous avions indiqué l'heure de débrayage, et la direction n'a pas joué le jeu. Elle a décalé ou avancé toutes les consultations."
S.Ma
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