Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 22.11.2013 - abdel-samari - 2 min  - vu 171 fois

IMMOBILIER Nîmes dans le palmarès des villes les plus chères en taxe foncière au m2 de bureaux !

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2013 marque une accalmie dans le tourbillon haussier de la pression fiscale locale, qui devrait connaître de nouvelles envolées à partir de 2015. En revanche, on constate toujours des écarts de 1 à 3 pour les coûts fiscaux locaux des entreprises en fonction de leur localisation géographique d’après le baromètre annuel du coût fiscal d’Alma Consulting Group.

« Les coûts fiscaux et les loyers restent élevés et dépendent fortement de la localisation de l’entreprise. Le coût fiscal local représente en général 10 à 30 % du coût des loyers « prime » et 20 à 40 % des loyers «seconde main ». Les directions immobilières doivent donc rester vigilantes sur l’ensemble des coûts - renégociation du bail, optimisation des charges locatives et diminution du coût fiscal – pour pouvoir anticiper les hausses à partir de 2015 », explique Pascal Martinet, directeur des audits fiscaux d’Alma Consulting Group.

Au palmarès des villes les plus chères en taxe foncière au m2 de bureaux : Créteil (45 euros/m2) qui rejoint Saint-Denis (45 euros/m2), Montreuil (41 euros/m2) et Nîmes (33 euros/m2), un classement qui se maintient depuis 2010. Concernant les villes les moins chères, il faut saluer Metz (11 euros/m2), Brest (12 euros/m2), Tourcoing (11 euros/m2) bien que cette dernière possède un taux de taxe foncière de 66,3%, parmi les plus élevés.

6 des 45 plus grandes villes de France connaissent des augmentations de leurs coûts fiscaux locaux de 8 à 10%, tant en taxe foncière (Lyon, Metz, Rouen, Dijon et Angers), qu’en cotisation foncière des entreprises (Grenoble, Le Mans, Toulon et Caen) – avec une hausse de 17% sur Caen. Ces villes restent l’exception dans un contexte national où les impôts locaux en 2013 pour les entreprises sont restés stables du fait des prochaines élections municipales avec une augmentation moyenne de 2% par rapport à 2012.

« Les impôts locaux augmenteront à nouveau après les municipales de 2014, d’autant plus que le projet de budget de 2014 prévoit une réduction des dotations aux collectivités locales de 1,5 Md€. La révision des valeurs locatives des locaux professionnels, qui s’appliquera à compter de 2015, est susceptible de générer également des augmentations d’imposition – notamment à l’égard des bureaux anciens – et de faire apparaître des transferts importants de charges d’imposition en défaveur de certaines catégories de locaux spécifiques », indique Pascal Martinet.

Abdel Samari

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