Pour la douzième année consécutive la Ville de Saint-Gilles organise " les rendez-vous de la BD " ce vendredi 29 et samedi 30 novembre 2013.

• des performances et des démonstrations

• des ateliers de création et jeux pour différents publics

• des dédicaces orchestrées par la librairie, filmées et projetées en temps réel sur grand écran.

Le dessinateur Jean Christophe Almodovar, intervenant des ateliers de BD du mercredi, animera des séances de dessins en amont avec trois classes de Saint-Gilles. Les travaux réalisés seront exposés à la Médiathèque. Tous les enfants ayant participé à cette activité seront invités à échanger avec le Président qui les récompensera pour leur travail. Les images de cette rencontre seront projetées sous forme de diaporama.

Le travail du Président, présent lors des rendez-vous de la BD, est souligné par une exposition que les animateurs de la Médiathèque exploiteront et commenteront pendant un mois.

JEZ (JC Almodovar) et son ami Thomas Borgniet exposeront les planches de leur BD, Enfer & parodie.

www.objectifgard.com vous propose de découvrir le programme :

Paul SALOMONE : Paul Salomone est né en 1981 à Morlaix dans le Finistère… Le bout du monde et le début d’une vie bercée par les créations de son père, artiste peintre sculpteur. Auprès de sa famille, il vit sans voiture ni téléphone. Le futur dessinateur est habité par l’authenticité autant que par ses rêves : il dessine partout, dans sa chambre ou à l’école. Il crée de multiples personnages, des plans d’architectures, des animations ou des décorations intérieures. En 2000, il s’installe à Nîmes pour y obtenir une Licence d’Arts Appliqués. Il entre en qualité de stagiaire au studio d'animation La Fabrique et publie des illustrations (couverture N°1...) et des planches dans le magazine Black Mamba (Texas Strippe...). Sweet Home Chicago, une histoire courte en quatre pages sur un scénario d' Aurélien Alerini, est publiée en novembre 2007 dans le numéro 103 du journal Lanfeust Mag. Plus tard, le N°158 de novembre 2012 consacrera la couverture et quelques pages au tome 2 de L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu. Participant en qualité de bénévole à l'organisation du Salon européen de la BD de Nîmes, son travail est remarqué par Albert Uderzo qui le pousse à persévérer dans la bande dessinée. En 2010, il est contacté par le scénariste Wilfrid Lupano qui recherche un dessinateur pour illustrer une série de western spaghetti, L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, qui doit comprendre quatre volumes. Le premier tome, Chili con carnage, dessiné dans un style à la fois réaliste et humoristique, parait aux éditions Delcourt le 20 avril 2011 et reçoit un très bon accueil tant de la part de la critique que du public. Il reçoit en 2011 le prix BDGest du Meilleur Premier album et en 2012 le prix Humour lors du Festival de la BD de Chambéry. Le second album, Sur la piste de Madison sort le 30 janvier 2013 et est récompensé par le prix de la radio Raje lors du douzième salon de la bande dessinée de Nîmes...

EXPOSITIONS :

Planches de Paul Salomone de L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu

Cette exposition est composée de 40 panneaux, essentiellement autour de la série L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu. La grande majorité des panneaux exposés renferment des dessins originaux. Outre les couvertures et les planches des trois albums de sa série, sont aussi présentés, des illustrations et des études de personnages, de costumes, de décors…. En primeur, Paul Salomone a accepté de nous dévoiler 10 planches du prochain tome qui sortira dans les prochains mois.

L'Homme qui n'aimait pas les armes a feu est une poursuite infernale dans le Far West menée par une équipe de personnages hauts en couleur, où les balles et les répliques cinglantes fusent de toutes parts. Usant de rebondissements étonnants et d’une bonne dose d’humour, Wilfrid Lupano et Paul Salomone dégainent un petit bijou du genre western spaghetti !

Travaux d'enfants

Cette année, nous avons décidé de mettre en avant les travaux de l'atelier BD animé par Jez par une exposition. L’atelier est ouvert à des élèves d’âges et de niveaux différents, le programme est adapté en fonction des capacités et des envies de chacun. Les participants ont pour but final de créer une petite histoire dans l’univers qu’ils se choisissent et de la mettre en valeur avec tous les outils fournis par l'atelier. Comme les années précédentes, nous exposerons les travaux réalisés par les enfants des classes que Jez, animateur des ateliers BD de la médiathèque, rencontrera avant l'évènement. Ces élèves auront planché sur les personnages de L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu et auront le privilège de rencontrer notre président Paul Salomone. Entrée gratuite, comme chaque année.

Enfer & parodie de Jean-christophe Almodovar (JEZ) et Tomas Borgniet (TOM) au éditions BAC@BD.

La médiathèque présentera une exposition autour de la Bande Dessinée Enfer & parodie avec Tom et Jez pour le dessin, le scénario et la couleur. Enfer & parodie est une bande dessinée sous forme de recueil d’illustrations, une succession de gags en une case et surtout une BD humoristique. Les personnages de fictions, les personnes réelles (nos célébrités), tout le monde y passe. Avec des références multiples dans le monde des jeux-vidéos, de la BD, du comix, la télévision avec les publicités et surtout les dessins animés récents ou ceux de notre enfance. Enfer & parodie envoie nos héros préférés dans le monde réel, face à des problèmes de tous les jours, de tout le monde, les mélanges entre eux et nous donne une vision décalé de leurs vies. Le tome 2 Enfer & parodie : la vie fabuleuse, mais alors vraiment pas possible des personnages est sorti en décembre dernier. Des planches du tome 3 D’Enfer & parodie seront exposées en exclusivité à la médiathèque.

COURT MÉTRAGE :

Vous êtes très jolie, mademoiselle" réalisée par JIM, produit par In Efecto projeté lors de la soirée du vendredi 29 novembre qui débutera à 18h30

"Un jeu sur les sentiments humains. L'intention première qui a motivé l'écriture du scénario est de bâtir une comédie à hauteur humaine entre deux personnes que tout oppose ; et qui pourtant se croisent tous les jours. Le film traite du point de friction entre deux opposés ; deux vies différentes, deux sexes différents, deux statuts sociaux différents : D'un côté la femme est jeune, en déplacement, électron en mouvement dans le flux des travailleurs, sur son trajet matinal. Elle est à l'abri de l'extérieur dans sa prison d'acier et de verre (son véhicule), qui la protège de l'extérieur et en même temps qui l'isole. D'un autre côté, une personne sans domicile fixe, qui dort probablement dans la rue. Il est physiquement statique, comme enchaîné au même endroit, tous les jours. Invariablement. Il est de la masse de ceux qu'on ne regarde pas. Il n'est pas en mouvement, il s'inscrit hors du mouvement de la ville. Il est dehors, mais emprisonné dans la précarité. Curieux paradoxe où le train des travailleurs défile sous ses yeux, la longue cohorte des enchainés au travail… Il est exclu. Libre et prisonnier de son statut, et des clichés qu'il véhicule aux yeux de ceux qui passent. Deux mondes séparés. Qui se croisent sans se toucher. En s'effleurant, à peine. Et d'un coup, un contact. Le point de friction qui fait naître le récit. Par le regard, par le jeu des textes affichés sur ses panneaux, par l'inventivité de ses répliques, au fil des jours, un petit lien nait entre deux personnages et vient briser la fatalité de l'indifférence. "Vous êtes très jolie, Mademoiselle" est une comédie qui interroge sur le regard, l'attention portée à l'autre. Regarder différemment, prêter attention, n'est-ce pas déjà ouvrir sa porte ? Laisser rentrer l'autre dans son espace ? L'inviter à communiquer et l'accepter ? C'est aussi un jeu sur les sentiments humains. Par ses messages affichés, le sans domicile fixe rompt la distance. C'est un petit jeu de badinage amoureux. Peut-être même, dans nos sociétés numériques, une des toutes dernières traces de ces liaisons épistolaires qui faisait naître le sentiment amoureux entre personnes de sexes opposés. Cet échange écrit peut évoquer le jeu de séduction épistolaire des "liaisons dangereuses" de Choderlos de Laclos. A l'heure des textos, il en est le pendant actuel. Il ne s'inscrit plus à la cour, mais s'échange en quelques minutes entre individus qui ne savent plus prendre le temps, qui se croisent, emportés par le flux de la ville. La femme sortira de sa prison, un baiser sera échangé, une histoire, peut-être va naître ? Invitation à changer son propre regard, à être attentif à l'autre et à dévoiler les sentiments, "Vous êtes très jolie, mademoiselle" emprunte aussi aux comédies romantiques pour procurer au spectateur le même plaisir immédiat : assister au jeu de séduction entre deux personnes qui se découvrent et vont se plaire. Un petit jeu amoureux, une succession de petites surprises, pour offrir au spectateur un moment d'émotion. Furtivement, découvrir deux personnalités et partager avec eux ce moment fugace et si important : la naissance d'un sentiment. Telle est l'aventure émotionnelle que je souhaite exprimer à travers ce court métrage." Jim