CHEMIN DE FER La construction de la ligne Bessèges-Alès racontée sur les planches
Mise en service le 1er décembre 1857, la ligne de chemin de fer Bessèges-Alais s'illustre aujourd'hui dans une pièce de théâtre concocté par un passionné de l'histoire locale, Michel Vincent, aussi président de l'association du musée du vieil Alais. Elle sera jouée mardi 3 décembre à 20h30 à l'Espace Alès Cazot, en collaboration avec l'Office de tourisme Alès-Cévennes.
Ils sont nombreux ces "gens de la ligne" dont la pièce de théâtre porte le même nom a avoir participé de près ou de loin à la construction de la ligne de chemin de fer qui relie Bessèges à Alès. Depuis voilà trois ans, Michel Vincent organise des soirées théâtres autour d'un sujet "de la région". Après avoir mis à l'honneur le monument alésien "Le coq hardi" mais aussi l'évêque Charles de Bannes d'Avéjan et l'architecte bien connu Guillaume Rollin, Michel Vincent s'est attaqué à la mise en scène de l'histoire de cette ligne de chemin de fer légendaire et des raisons pour lesquelles elle a vu le jour dans les villes et villages concernés. Pour la raconter, 14 personnages principaux et 4 figurants sont sur la scène. "L'objectif est de raconter et d'apprendre l'histoire locale tout en s'amusant" explique t-il. Tirée d'archives locales et d'anecdotes diverses, la pièce retrace une vraie réalité avec ça et là, quelques passages comiques issus de l'imagination de Michel Vincent pour pimenter le récit et faire rire le public. Des images réelles sont diffusées, en amont des six scènes jouées et un film de vingt minutes sur toute l'histoire de la ligne vient clôturer la représentation, dont le décor final fait apparaître une locomotive géante. D'une durée d'environ une heure et demie, "la pièce se termine au moment où la ligne est mise en service".
Parmi les personnages importants, nous retrouvons notamment Ferdinand Chalmeton, à l'origine de la construction de la ligne, mais aussi Henry Merle, fondateur de la société "Henry Merle et Compagnie" dont l'usine basée à Salindres produisait à l'époque du carbonate de soude puis de l'aluminium. Le couple d'anglais James et Rebecca, imaginé de façon "très british" par Michel Vincent est plus hilarant et fait référence "au groupe d'investisseurs anglais qui voulaient que la gare de Saint-Julien-de-Cassagnas deviennent aussi celle des Fumades pour relancer la station thermale". La gare se nommera alors "Saint-Julien - Les Fumades". "Tous les acteurs sont des amateurs" souligne Michel Vincent qui, depuis trois mois, a commencé avec eux les répétitions. "Nous avons peut-être pour projet de refaire une tournée dans les villes que la ligne traverse". Spectacle culturel et amusant, il reste avant tout historique.
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