À l'appel de l'intersyndicale gardoise, 150 manifestants étaient rassemblés ce matin devant la sous-préfecture d'Alès pour une nouvelle journée de mobilisation nationale.

La matinée a d'abord débuté par une assemblée générale à la bourse du travail avant que les syndicats SNUipp, CGT, FO soient réunis devant la sous-préfecture pour "exiger l'abrogation du décret Peillon". Alors que la réforme des rythmes scolaires est déjà appliquée dans 80 communes gardoises, les opposants ne lâchent rien. Enseignants et parents d'élèves dénoncent les inégalités du décret, le manque de concertation avec les personnels concernés et demandent, selon Nancy Dugardin pour FO, "une suspension immédiate de son application dans les écoles où il est déjà mis en œuvre". Et le syndicat CGT d'ajouter : "La réforme, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20% des élèves (...) transfère de nouvelles missions de l’Éducation nationale vers les collectivités territoriales accentuant les inégalités de traitement sur le territoire, notamment en terme d'activités, de locaux et de qualité de l'encadrement (...) Sur notre département, des actions locales ont été menées à Pont-Saint-Esprit et sur la Communauté de communes du pays de Sommières, témoignant de graves dysfonctionnements dans la mise en œuvre de cette réforme". L'intersyndicale souhaite "ouvrir de nouvelles discussions pour une réforme de l'école faite dans l'intérêt des élèves"  en demandant aux municipalités "de prendre une délibération en ce sens". Cet après-midi, la manifestation se poursuit à Nîmes.