ENQUÊTE. Quatre Gardois auditionnés dans l'affaire du trafic de viande de cheval
Hier, une vaste opération de police judiciaire a été lancée dans onze départements français par des unités de la gendarmerie nationale avec la participation de la Brigade Nationale des Enquêtes Vétérinaires et Phytosanitaires (BNEVP) dans le cadre d'une affaire de trafic de viande de chevaux. Cette enquête menée dans le cadre d'une instruction judiciaire dirigée par un juge d'instruction du pôle Santé Publique du TGI de Marseille, et déclenchée fin 2012 par une dénonciation anonyme à la direction de la protection des populations dans l'Aude, a conduit à l'interpellation de 21 personnes dans le Sud de la France, dont quatre dans le Gard.
C'est au mois de mai 2011 que le trafic a débuté. Depuis, près de 200 chevaux ayant reçu des traitements médicaments ont été achetés à moindre coût à des laboratoires scientifiques dont Sanofi ou des centres équestres pour ensuite passer aux abattoirs avant de terminer dans les assiettes des consommateurs français (50%) mais aussi étrangers. Bien sûr, pour mener à bien cette fraude, les documents vétérinaires des bêtes étaient falsifiés. "Ce n'est pas parce qu'ils sont impropres à la consommation qu'ils sont nuisibles à la santé de l'homme" a précisé Brice Robin, procureur de la République de Marseille, lors d'une conférence de presse. Ainsi, dans les heures à venir, certaines des 21 personnes interpellées en Languedoc-Roussillon, en Provence-Alpes-Côte-D'Azur et dans le Midi-Pyrénées devraient être présentées au juge d'instruction pour "tromperie, faux et usage de faux, corruption et association de malfaiteurs." D'autres, des vétérinaires dont un Gardois basé à Vauvert, sont soupçonnées de "négligence" ou de "corruption", leur audition permettra aux enquêteurs de pointer du doigt l'une ou l'autre qualification. Un autre Gardois, un marchand installé à Saint-Jean-de-Maruéjols, est quant à lui soupçonné d'avoir acheté des chevaux à Sanofi pour les revendre ensuite à la tête présumée du trafic, un homme âgé de 59 ans, originaire de Narbonne qui posséderait plusieurs boucherie chevaline et aurait des parts dans l'abattoir municipal.
Deux autres Gardois sont en cours d'audition. Il s'agit de définir leur degrés d'implication dans ce trafic de viande de cheval qui intervient moins d'un an après le scandale lié à l'entreprise audoise, Spanghero.
S.Ma
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