Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 24.12.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 280 fois

DÉCÈS D'ALAIN BUFFARD. Les responsables politiques réagissent

Patrick Malavieille,

Le théâtre de Nîmes de nouveau endeuillé… Après le décès de l'actrice Bernadette Lafont, c'est le chorégraphe Alain Buffard qui s'est éteint samedi à l'âge de 53 ans, des suites d'une longue maladie. Installé depuis quelques années à Nîmes, "c'est le directeur du théâtre de la ville, François Noël, qui l'avait fait venir", explique Daniel Jean Valade, adjoint au maire en charge de la culture, qualifiant Alain Buffard "d'homme discret et efficace". Artiste à part entière, le chorégraphe de danse contemporaine a été à l'initiative de différentes expositions, notamment dans le musée des sciences naturelles de Nîmes.

Pour Patrick Malavieille, vice-président du Conseil Général Du Gard, délégué à la Culture et président du Centre Chorégraphique National de Montpellier : "La disparition d’Alain Buffard nous plonge dans une grande tristesse. (…) Un grand vide et un immense chagrin. Cet artiste chorégraphique a incarné toute l’amplitude dynamique de la danse française depuis les grands éclats des années 80 jusqu’à son hybridation avec la performance au lien tendu entre intime et politique. La dernière représentation de «Mauvais genre» à Nîmes nous a rappelé son engagement dans les combats contemporains. Merci Alain pour ce travail extraordinaire, tes «histoires parallèles» et ton audace".

Pour Jean-Paul Fournier : "Avec la disparition d’Alain BUFFARD, danseur et chorégraphe, c’est le monde de la Culture, notamment nîmois, qui est en deuil. L’artiste, d’origine jurassienne, qui a commencé son parcours à Angers, au Centre national de Danse contemporaine, a uni son nom à notre Cité, en étant associé, depuis plusieurs années, à la programmation du Théâtre Bernadette Lafont. Figure de la nouvelle danse française des années 80, Alain BUFFARD fut aussi un artiste engagé, dont les performances amenaient les spectateurs à réfléchir. Deux fois lauréat du prix de la Villa Médicis - hors les Murs, ce chorégraphe avait adopté Nîmes. C’est donc avec une réelle tristesse que nous avons appris sa mort précipitée, alors qu’il venait de recréer « Mauvais Genre » au Théâtre, il y a quelques semaines. Au nom des Nîmoises et des Nîmois, je transmets mes meilleures pensées à sa famille, à ses proches et à son entourage". 

Coralie Mollaret

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