Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 27.12.2013 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 224 fois

RÉTRO 2013. MAI. En direct de Paris : Le projet d’écoquartier Hoche Sernam décoré d’une Marianne d’Or

D.R/C.M

La fin de l’année offre généralement l’occasion de prendre de bonnes résolutions pour les douze mois à venir… Mais aussi de dresser le bilan de l’année écoulée. Objectifgard ne faillira pas à cette tradition, en proposant à compter du lundi 23 et jusqu’à la Saint-Sylvestre, une rétrospective des grands événements de l’année 2013.

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Souvenez-vous : Mardi 11 décembre, 2 rue de Montpensier, Paris 1er arrondissement. Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, accompagné de ses deux adjoints, Hélène Alliez-Yannicopoulos (déléguée au développement durable) et Jacques Perotti (délégué à l’urbanisme et à la rénovation des quartiers), montaient les marches de l’escalier d’honneur du Conseil Constitutionnel. Tout en haut de cette avalanche de marbre et d’ornements scintillants, la Marianne d’Or. Une statuette sculptée sous les traits du symbole de la République française et de ses valeurs, qui depuis 1984 est la récompense d’un concours national. “Cette Marianne d’Or, c’est une belle reconnaissance du rôle d’influence de tous les élus locaux qui font progresser la démocratie territoriale” précise Jean-Louis Debré, le président du Conseil Constitutionnel qui a remis, aux côtés d’Alain Trampoglieri, secrétaire général du concours, la ministre déléguée à la Décentralisation, Anne-Marie Escoffier et Dominique Baudis, Défenseur des Droits, plus d’une vingtaine de Marianne d’Or à des élus de tout le territoire.

Capture d’écran 2013-12-26 à 18.04.35Et parmi eux (cocorico), Jean-Paul Fournier et ses adjoints qui ont reçu la Marianne d’Or du développement durable grâce à son projet d’écoquartier Hoche Sernam. Un projet de quelque 24 M€ qui prend forme autour de l’ancien hôpital Gaston Doumergue, à l’est du cœur de Nîmes. Élaboré autour d’un nouveau site universitaire, qui ouvrira ses portes à la rentrée 2013, ce programme a pour ambition d’urbaniser et de réaménager plus de 20 hectares de la Cité avec la création d’espaces verts, de logements, de commerces, de bureaux, d’équipements publics, de nouveaux espaces urbains, d’un pôle de transport multimodal relié à Tango+, de pistes cyclables et même de nouvelles voies de circulation. Le tout avec une volonté de faire cohabiter diverses populations et générations. Très fier de recevoir ce prix des mains de Jean-Louis Debré, un complice de longue date, a-t-on pu comprendre lors de leur accolade de salutation. “On s’est connu lorsqu’il était secrétaire général adjoint du RPR. Il est d’ailleurs venu à Nîmes voir une corrida” précise l’édile qui, avec un rire taquin, n’a pas manqué de présenter à l’oreille du président du Conseil Constitutionnel ses excuses surl’épisode récent concernant les Anticorridas.

Mais revenons-en au sujet. “C’est un honneur de recevoir cette Marianne d’Or bien sûr. C’est une récompense pour mes équipes et notre effort de vouloir privilégier les espaces verts et plus généralement l’environnement dans nos projets. D’ailleurs ce projet avait déjà reçu le prix national de l’Écoquartier. Ce qui démontre sa qualité” se satisfait le sénateur-maire de Nîmes.

Du Conseil Constitutionnel au Sénat

Après la remise des Marianne d’Or et une visite express du Conseil Constitutionnel avec pour guide d’exception Jean-Louis Debré, s’il vous plaît, Jean-Paul Fournier a ouvert les portes du Sénat, 15 rue de Vaugirard, a une poignée de journalistes gardois conviés à cette journée toute particulière. Là, les dorures sont encore omniprésentes. C’est Jean-Paul Fournier qui joue les éclaireurs dans la grande salle des pas perdus aussi nommée salle de conférence. Au détour d’un couloir, le sénateur-maire s’introduit dans la grande bibliothèque du palais du Luxembourg où près de 16 000 œuvres sont à la disposition des curieux. Les yeux rivés sur les étagères, l’édile s’approche d’un bureau collé à une fenêtre par laquelle on peut voir les Jardins du Luxembourg, propriété du Sénat. “Je viens rarement ici, mais c’est un lieu très agréable. Les sénateurs, enfin, nous,  sommes bien ici” glisse-t-il avant de se diriger vers l’hémicycle où les dossiers défilent dans un charabia indécodable pour les moins aguerris. Un petit coucou de la main aux journalistes et à ses adjoints installés en hauteur dans l’espace réservé au public et il feuillète ses parafeurs tandis que Christian Bourquin, sénateur des Pyrénées-Orientales et président du Conseil régional Languedoc-Roussillon prend la parole. Pas le temps de l’écouter, il reviendra plus tard car avant de laisser partir les médias, Jean-Paul Fournier a accordé une visite de son “petit” bureau décoré de peintures de tauromachie, au 5ème étage d’un immeuble voisin au Palais du Luxembourg, n°555. Un bureau dans lequel il travaille deux jours par semaine, le mardi et le mercredi avant de retrouver sa ville, sa capitale gardoise.

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Coralie Mollaret

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