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Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 07.01.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 197 fois

BÂTIMENT. "Trop c'est trop" pour la fédération du Gard

Le président de la fédération française du bâtiment dans le Gard. D.R/C.M

D.R/

En ce début d'année 2014, les voeux des différentes professions se succèdent… Les responsables politiques et institutionnels s'y bousculent d'ailleurs afin d'entendre bilans et doléances de ces acteurs locaux. Hier soir, ce fût au tour de la fédération française du bâtiment du Gard de présenter ses voeux. Des voeux sous le signe de l'inquiétude si l'on en croit les discours des présidents Philipe Tamaï et Didier Ridoret. Puisque depuis 2008, le secteur de la construction a perdu 2.500 emplois dans le Gard, soit 40 emplois en moins par mois. "La tendance n'est pas prête de s'inverser (…) Trop c'est trop. Mais nous avons fait le choix d'être constructif en proposant des mesures concrètes", explique Philipe Tamaï qui se réjouit du projet de construction du musée de la Romanité, impulsé par l'actuel maire Jean-Paul Fournier (UMP) qui brigue un nouveau mandat.

Auto-entrepreneur. Si la crise est en grande partie responsable de l'hémorragie de la construction, les professionnels du secteur appellent d'urgence les responsables politiques locaux et nationaux à "stabiliser" l'environnement fiscal et à "baisser les charges". L'objectif : "redonner confiance pour que les entreprises investissent dans l'économie", ajoute Didier Ridoret. Ce dernier reconnait par ailleurs que "des choses ont été faites", comme la vingtaine de propositions retenue par la majorité sur les 85 proposées par le secteur. Parmi elles : les 500.000 logements neufs qui devront être créés d'ici 2017. Si ce n'est pas la panacée, cela aide à remplir les carnets de commande à l'instar de la TVA à 5,5, la baisse du délai des plus-values immobilières de 30 à 22 ans mais aussi la lutte contre les recours sur des constructions.

Seulement voilà : "notre combat continue. Il faut que les bonnes décisions politiques soient prises", martèle Didier Ridoret, qui garde dans son collimateur le statut d'auto-entrepreneur. "Nous continuons à demander la sortie de ce statut dans le secteur de la construction. C'est une concurrence déloyale. Nous ne sommes pas contre des aides au départ mais après il faut que cela s'arrête, sinon les artisans nous n'y arriveront pas". Le message est passé.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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