Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.01.2014 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 333 fois

INTERVIEW. Julien Courbet à Nîmes : "J'ai réussi à trouver un univers qui me correspond"

Julien Courbet présente son One Man Show à Nîmes, le 24 janvier. D.R/C.M

Son visage rassurant aux airs de justicier aura accompagné les aventures audiovisuelles de bon nombre d'entre vous. Julien Courbet, le présentateur vedette de Sans aucun doute, donne son premier One Man Show à l'hôtel Atria de Nîmes, le 24 janvier. D'ailleurs il trépigne d'impatience, pour lui : "les gens du sud ont un truc merveilleux…".

Objectifard. Pour commencer une question "bateau", pourquoi vous lancez-vous dans le One Man Show ?

Julien Courbet. La question serait plutôt pourquoi je suis passé de la scène à la télé ! Il faut savoir que mon vrai métier, au départ c'était d'écrire des sketchs pour Laurent Gerra et Virginie Lemoine. Sauf qu'à l'époque, on crevait la dalle ! Ce n'était pas des cachets, c'était des comprimés ! Et puis, Gérard Louvin m'a contacté, il m'a dit qu'il avait une petite émission pour moi… Et voilà.

Objectifard. Mais pourquoi maintenant ? Quel a été le déclic ?

Julien Courbet. Au bout de 20 ans de frustration, le déclic est venu grâce à Christelle Chollet. Elle m'a invité à venir sur scène lors de son spectacle et m'a laissé seul pendant 10 minutes. Et là, ça a été magique. Vous vous prenez les rires de 600 personnes dans la gueule.

Alors, j'ai envoyé des sketchs à Rémy Caccia qui m'a dit que j'avais du potentiel. Je suis parti me roder dans les petites salles. Ca change de l'univers que j'avais connu. On était loin du confort des plateaux télé où on me disait : "tu veux un verre d'eau Julien ? Attends je te fais de l'air…"

Objectifgard. Qu'est-ce qui vous attire dans le One Man Show

Julien Courbet. Ce sont les gens, ils sont comme une éponge, ils sentent ce qu'il se passe. Cet univers correspond à ce que je suis. Il y a une réelle spontanéité. La télé, ce sont du politiquement correct et des injustices. (…) Il faut être honnête, je ne cours pas après l'argent, maintenant, c'est la recherche du plaisir. Vous marchez sur l'eau quand vous êtes sur scène… Une adrénaline incroyable. C'est un monde très vrai, tu es bon on t'applaudit et on te garde, tu es mauvais tu te prends un vent et tu dégages. Si je devais arrêter une de mes activités, ça ne serait pas le One Man Show.

Objectifgard. Qu'est-ce que l'on va trouver dans votre spectacle ?

Julien Courbet. Je tenais à ce qu'il y est la télé. C'est normal. Dix minutes où je me moque de moi, des arnaques… En filigrane, il y a le monde des paillettes mais aussi les coulisses. Ensuite, il y a les observations. Ce ne sont pas des anecdotes, c'est travailler avec des vannes. Il a fallu un an et demi de rodage pour que ce soit parfait.

Objectifard. Enfin, avez-vous des appréhensions, des a priori sur le public nîmois ? 

Julien Courbet : Je n'appréhende pas du tout le public nîmois, bien au contraire. C'est une belle ville de province, je pense à mes racines. Vous savez, je suis fils de rapatrié algérien. Mon grand-père est né à Nîmes. Les gens du sud ont un truc merveilleux, ils ont ce rire franc. D'ailleurs, il me tarde d'entendre ces vrais rires. Ce n'est pas comme à Paris où il y a ce regard en coin et où certains espèreraient même que vous vous plantez. Ici, les gens vous dise "vas-y vieux". Mais attention, si c'est mauvais ils savent vous le faire sentir.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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