Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 18.01.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 741 fois

GARD Vingt arrestations « qui font mal » au milieu de la drogue

De gauche à droite, Gil Andreau, Laure Beccuau, Olivier Brisset et Philippe Soupé

« On a fait mal », sourit le Colonel Olivier Brisset, commandant la section de recherches de Nîmes. L’homme, entouré de la procureure de la République Laure Beccuau, de Gil Andreau, directeur départemental de la sûreté publique, et de Philippe Soupé, patron du groupe d’intervention régional - le GIR - a de quoi être fier de son coup. En début de semaine, tous les services cités ci-dessus, chacun à leur niveau, ont réussi un joli coup de filet dans le milieu de la drogue. Vingt personnes ont été interpellées. Douze ont été déférées et, pour l’instant, trois ont été placées sous mandat de dépôt.

C’est l’issue d’une vaste opération qui a commencé lundi. Ce jour-là, la police judiciaire intercepte un go-fast depuis l’Espagne. 28 kg de résine de cannabis sont trouvés dans le véhicule. Dès le lendemain, la section de recherches et la sûreté départementale mobilisent cent fonctionnaires dont des hommes du GIPN, des hommes du GIR, des chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants. Vingt suspects sont interpellés. Certains d’entre eux sont dans les petits carnets des enquêteurs depuis plus d’un an. Sur les lieux des interpellations, à Nîmes, à Sommières, à Marguerittes, on retrouve 1,5kg de résine de cannabis, deux fusils à canon scié, une arme de poing et plusieurs dizaines de milliers d’euros. Une dizaine de véhicules sont également saisis : Porsche Cayenne, Porsche Panamera, BMW… Ainsi que de l’or et des bijoux. Pas mal pour des trentenaires sans emploi. Pour ceux qui travaillent, ils tiennent des commerces type épicerie. « Leur patrimoine n’est pas compatible avec leur situation », note le Colonel Brisset.

Les hommes du GIR, justement, s’intéressent de très près au patrimoine de chacun des suspects. En garde à vue, l’un des hommes arrêtés, surpris que les enquêteurs analysent son compte en banque, aurait lâché, dépité : « pfffff, quand je vais sortir, je vais devoir recommencer à zéro ». Si le crime, on le sait, ne paie pas. Le trafic de drogue non plus manifestement.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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