"2013 n'a pas été si mal" a déclaré cet après-midi le directeur du Centre hospitalier Alès-Cévennes, François Mourgues, pour ouvrir la cérémonie des vœux au personnel. Les agents présents ont prêté une oreille attentive aux propos tenus dans un contexte où les revendications des syndicats se multiplient. Avant d'aborder l'entrée "dans une période compliquée", François Mourgues est revenu sur les points positifs de l'année écoulée : la continuité de l'hôpital neuf, "reconnu comme un bel outil" et l'ouverture des unités de Soins de suite et de réadaptation (SSR) neurologique et gériatrique, "un aménagement perçu de façon favorable". Les projets 2014, eux, devraient se frotter à quelques difficultés. Ce sera le cas pour le futur Pôle ambulatoire, l'ambition phare de cette nouvelle année. "Aujourd'hui, on nous interdit d'emprunter et de construire. Nous allons devoir trouver un partenaire qui le fait pour nous". L'objectif de cette réalisation "est de faire basculer 40% de la chirurgie dans l'ambulatoire". "Nous allons créer un Pôle dédié avec trois filières : chirurgicale, gériatrique et consultations externes. D'ici trois ans, 50 % des cataractes ne seront plus un acte opératoire mais un acte externe dans un local adapté".

Du côté des effectifs, sujet souvent au centre de la grogne des syndicats, le directeur a indiqué qu'ils allaient augmenter "pour la onzième année consécutive" précisant que l'hôpital était à l'origine de la création de 600 emplois en 14 ans. Quelques minutes avant que les vœux débutent, les syndicats FO et CGT distribuaient des tracts à l'entrée rappelant "la colère" du Pôle gériatrie concernant l'organisation horaire de travail et la diminution des effectifs de roulement.