FAIT DU JOUR Valéria Jourcin-Campanile : auteure, éditrice et chouchou des enfants
Les enfants adorent Valéria Jourcin-Campanile. Cette écrivaine de cinquante ans, éditrice et fondatrice de la maison d’édition « Rêve de livres » s’est fait connaître auprès des jeunes générations avec plusieurs de ses ouvrages comme « Pinpin le lapin bleu » ou « l’intrépide Petite Fleur ». Pour leurs parents, Valéria n’est pas non plus une inconnue. Elle est celle qui a écrit « Le Drac de Beaucaire », cette légende d’un dragon qui hante les bords du Rhône ou « Cœur d’Elfe », un roman fantaisie qui traite des connexions entre rêve et réalité, un des thèmes de prédilection de l’auteure : « J’aime faire ce lien entre la réalité et l’imaginaire, l’intrusion de la machine dans notre vie, la manipulation des esprits », explique Valéria.
Cette imagination débordante, elle l’a probablement puisée chez ses maîtres, les Bradbury et Asimov pour ce qui est de la science-fiction, Kafka pour l’absurde ou chez Maupassant pour cette précision dans l’art de dépeindre son époque et ses personnages. Enfant, Valéria passait des heures entières dans les bibliothèques à lire ces écrivains de renom. C’est à l’âge de 35 ans, avec ses cahiers remplis d’histoires extravagantes, qu’elle franchit le pas et réussit à se faire publier. Seulement, les relations avec son premier éditeur, qui la paie quand bon lui semble (et manifestement ça ne lui semblait pas souvent bon), ne sont pas des plus concluantes. Lasse, Valéria créée avec son mari l’association « Rêve de livres » et fait travailler Yannick Vicente, jeune illustrateur qui dessine dans plusieurs de ses ouvrages. « A terme, j’aimerais publier d’autres auteurs qui restent évidemment dans mon créneau : le livre jeunesse, le thriller, le polar ou le fantastique », confie celle qui est par ailleurs directrice jeunesse et éducation à la direction du service politique de la ville de Beaucaire. Parmi les autres projets, Valéria envisage de développer ses interventions dans les écoles, de multiplier les conférences dans les cafés littéraires - « je me régale », avoue-t-elle - et, surtout, de trouver du temps pour écrire le troisième volet de ses contes. Une très bonne idée : les enfants en redemandent.
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Tony Duret
tony.duret@objectifgard.com
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