Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 28.01.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 496 fois

FAIT DU JOUR Plus belle la vie étudiante avec le Crous de Nîmes

Le Crous de Nîmes avec à sa tête, sa directrice Myriam Fauré, gère à ce jour, un parc de plus de 1000 logements répartis sur l'ensemble du territoire nîmois. Des immeuble situés près de l'Université Vauban, Hoche-Sernam mais aussi, à Pissevin, dans la cité Matisse, à proximité de Médecine.

Au quotidien, une cinquantaine de personnes assure l'intendance des résidences, des agents d'accueil, des agents administratifs mais aussi, une médiatrice, Hélène Fauré, au contact régulier des étudiants, parfois tard, très tard. Elle est la Madame " des petits bobos" ou des "grands maux". "C'est une aide précieuse, elle est le lien social indispensable pour la bonne santé intellectuelle des étudiants. Par ailleurs, une dizaine d'étudiants relais accompagnent la médiatrice", rappelle la directrice de l'antenne nîmoise du Crous. C'est cette démarche de proximité qui incite de plus en plus d'étudiants à s'installer à Nîmes pour faire leur étude car ils ont le sentiment d'être davantage encadrés, écoutés. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait que Montpellier, ville réputée étudiante, voit partir, une "petite" partie de son vivier, vers Nîmes.

Au niveau des équipements, les établissements de la cité gardoise n'ont pas à rougir avec des salles de sports, des salles TV, des cafétérias, un espace informatique avec accès Internet... Tout le confort nécessaire pour vivre pleinement sa scolarité. De plus, des projets de rénovation sont à l'étude : sanitaires, cuisines et une mise au goût du jour des chambres. Mais par les temps qui courent et les restrictions budgétaires, les dossiers de financement sont plus difficile à monter avec l'Etat et la région.

"Il est certain qu'aujourd'hui, la ville de Nîmes a tous les atouts pour créer une véritable communauté étudiante dans la ville" conforte Myriam Fauré.  Pourtant, quelque chose manque incontestablement : des transports publics à horaires élargis et à fréquence plus régulière. "C'est surtout le cas pour la cité Matisse qui est excentrée du centre. Comment voulez-vous que les étudiants, au nombre de 600 tout de même, se rendent au cinéma ou dans les lieux branchés de la ville s'il n'y a pas de bus après 20h ? Cela fait des années que l'on se bat pour bénéficier d'amplitudes horaires plus importantes mais rien n'y fait" rouspète la responsable du Crous de Nîmes. A l'approche des municipales, est-ce que le sujet bénéficiera d'un écho favorable ? "Je l'espère. D'ailleurs, je rencontre quelques candidats qui brigue la mairie pour connaître leurs intentions".

Cette problématique d'infrastructure de transport est vécue comme une double sanction par les étudiants d'autant que la proximité avec les quartiers nord de Nîmes engendre aussi un sentiment d'insécurité : "Pas plus qu'ailleurs", ne manque pas de souligner Myriam Fauré. "Un gros travail de prévention a été initié par la police municipale de Nîmes et je dois dire qu'en 2013, nous n'avons connu aucun véritable incident".

Et l'avenir ? "L'avenir passe déjà par l'arrivée de nouveaux étudiants. Les inscriptions pour l'obtention d'une chambre étudiante ont déjà démarré et vont se poursuivre jusqu'au 31 mars. Il est important de rappeler aux lycéens qu'il faut faire sa demande maintenant et non pas après avoir eu son bac. Nous avons beaucoup de demandes et malheureusement, nous ne pouvons satisfaire tout le monde".

Le message est passé...

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Abdel Samari

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