Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.02.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 194 fois

GARD Le budget du conseil général voté à la majorité

Damien Alary aux côtés de Patrick Malavieille, président du Groupe Communiste-Front de Gauche, Jean Denat, président du groupe socialiste et apparentés, Denis Bouad, 1er vice président, Genevière Blanc, vice-présidente, représentante du groupe Ecologistes et Républicains.

Hier, le budget du conseil général a été voté à la majorité. Le budget, de 972,5 millions d’euros, est en progression de 2% par rapport à l’année dernière. Dans un communiqué de presse, le conseil général précise que « ce budget a été délicat à boucler dans un contexte économique difficile, à l’heure où les départements doivent faire face à des dépenses obligatoires en forte croissance et des ressources amoindries ». Le communiqué présente enfin les grandes lignes de ce budget :

- Pas d’augmentation d’impôt direct (3eme année consécutive)

- Niveau d’investissement élevé de plus de 159 millions d’euros (augmentation de 2%)

- Priorité aux missions de solidarités, à l’éducation et aux déplacements : avec 502 millions d’euros, le budget des solidarités est en progression : 7,1% pour le RSA, 7,8% pour la PCH. 68 millions d’euros pour l’éducation. 100 millions d’euros aux infrastructures et 59,5 millions d’euros pour les transports.

- 18.500 emplois générés par l’activité du conseil général.

Seulement, ce budget ne fait pas l’unanimité. Thierry Procida et Laurent Burgoa ont, l’un et l’autre, exprimés leur désaccord. Le premier s’interroge et apostrophe Damien Alary sur les chiffres qu’il livre « en pâture » sur le site internet Gard.fr : « Sachez en effet, pour la petite histoire, que vous y annoncez un budget général 2013 de 953M€… mais qu’une simple addition des différents budgets présentés porte son montant à plus d’1 milliard 30 millions ! Après cela, inutile de s’étonner que vous passiez vos mois de décembre et janvier à racler les fonds de tiroir pour trouver les dizaines de millions d’€ qui vous manquent chaque année pour boucler votre budget ». Le second dénonce une « politique du sauve qui peut et du court terme » et parle d’insulte à l’égard des contribuables gardois : « Ce sont eux en effet, qui alimentent les caisses pour payer vos politiques publiques désastreuses ».

Camembert sur le budget dépenses par action

Tony Duret

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